Christine Defraigne chez Bertrand Henne

La Présidente du Sénat était l’invitée de Matin Première, ce vendredi. Une interview où elle a fait le point sur divers sujets comme le rôle du Sénat depuis la sixième Réforme de l’Etat.

Rendez-vous incontournable de l’information radio en Belgique francophone, l’interview de Bertrand Henne dans Matin Première (RTBF) accueillait, ce vendredi, Christine Defraigne. La Présidente du Sénat a ainsi eu l’occasion de s’exprimer sur certains dossiers chauds de l’actualité comme l’arrêt de la Cour constitutionnelle jugeant la fréquentation des cours convictionnels non obligatoire dans l’enseignement officiel.

Sans oublier de revenir sur le rôle « flou » (dixit Bertrand Henne) de l’institution présidée par Christine Defraigne. « Le Sénat est là et il travaille d’arrache-pied, a-t-elle répondu. Il a toute sa raison d’être dans un Etat fédéral… Nous sommes le lien entre les entités fédérées et le Fédéral et entre les entités fédérées elles-mêmes. C’est absolument essentiel dans un Etat fédéral. »

A la question de savoir quelle était la grande réalisation du Sénat depuis la sixième Réforme de l’Etat, sa présidente n’a eu aucune peine à trouver plusieurs illustrations : « Nous venons de faire un document impressionnant sur Pékin+20 (des centaines de pages en quelques mois) qu’avec mes collègues, je suis allée défendre à New-York… Le Sénat s’occupe aussi des questions éthiques et bioéthiques, notamment la coparentalité, la gestation pour autrui ; la question de la transposition des directives ; nous faisons aussi un rapport sur la pauvreté ; nous nous sommes penchés sur l’avenir de la recherche scientifique en Belgique… »

Et Christine Defraigne de conclure que « le Sénat va certainement prendre encore plus de densité car nous sommes compétents pour régler et prévenir les conflits d’intérêts ».

L’intégralité de cette interview filmée est à découvrir via ce lien.