Mieux contrer les catastrophes naturelles

Des outils existent. Reste à les faire connaître pour pouvoir diminuer les risques et toutes les conséquences inhérentes. C’est ce que rappelle Christine Defraigne dans une question écrite à Jan Jambon.

Les catastrophes naturelles sont souvent imprévisibles. Il est pourtant possible de surmonter certaines de ces situations potentiellement critiques.

C’est, en résumé, ce que rappelle (ou révèle, c’est selon) la question écrite envoyée par Christine Defraigne à Jan Jambon, vice-Premier ministre, en charge de la Sécurité, de l’Intérieur et de la Régie des bâtiments.

Dans sa missive, la Présidente du Sénat revient d’abord sur le Cadre d’action de Hyogo, un plan décennal adopté par 168 pays en 2005 qui établit une série de mesures et outils permettant de renforcer la résilience des communautés face aux catastrophes. Un instrument aujourd’hui prolongé jusqu’en 2030 par le Cadre de Sendai… qu’il conviendrait de mettre en oeuvre rapidement.

La thématique du changement climatique et des risques de catastrophes inhérentes est transversale et touche à divers domaines comme le transport, la fiscalité, l’énergie, la sécurité intérieure, la protection civile, l’environnement, la lutte contre la pauvreté… Sachant qu’elle recouvre des phénomènes tels que, en Belgique, les pluies intenses, inondations, grêles, tempêtes, tornades…, elle concerne surtout quasi tout le monde. Plus concrètement, de 1993 à 2013, la valeur totale des biens endommagés dans le cadre de catastrophes naturelles reconnues comme calamités publiques a été estimée à 319 millions d’euros net.

Des chiffres qui pourraient être réduits si des mesures de préparation et de protection étaient prises. D’où la double question de Christine Defraigne à Jan Jambon : « Envisagez-vous d’investir davantage dans des outils modernes de communication et des systèmes d’alerte tels que info-r!sques et be alert, très méconnus du grand public mais qui pourraient néanmoins permettre de diminuer les risques de catastrophes ? » et « Ne serait-il pas opportun de mieux informer les citoyens quant à l’existence de ces deux outils ? ».