Obligation scolaire dès l’âge de 3 ans : quoi de neuf ?

Par le biais d’une question écrite à Zuhal Demir, la Sénatrice et cheffe de groupe MR Anne Barzin est revenue sur une des recommandations du rapport d’information consacré à la lutte contre la pauvreté infantile: l’âge de l’obligation scolaire.

C’était en février 2016. Le Sénat, en séance plénière, approuvait un rapport d’information consacré à la lutte contre la pauvreté infantile en Belgique. Ce document soulignait notamment l’importance de l’enseignement maternel dans le combat contre la précarité, recommandant par ailleurs de ramener à trois ans l’âge de l’obligation scolaire.

Il faut dire en effet que, comme l’ont démontré plusieurs études, l’enseignement maternel présente une grande importance dans la scolarité des enfants, que ce soit en termes de socialisation, de maîtrise de la langue, d’apprentissages… Les enfants qui ne passent pas par la case « maternelles » rencontrent davantage de difficultés quand ils arrivent en primaires.

La Sénatrice et cheffe de groupe MR Anne Barzin est revenue sur cette thématique ainsi que sur le rapport d’information précité au travers d’une question écrite adressée à Zuhal Demir, la secrétaire d’Etat à la Lutte contre la pauvreté, l’Egalité des chances, les Personnes handicapées, la Politique scientifique et les Grandes villes.

Anne Barzin y rappelle notamment l’article 1er de la loi du 29 juin 1983 qui fixe les modalités de l’obligation scolaire mais aussi la pertinence et l’importance du rapport d’information du Sénat. Le tout avant d’interroger directement Zuhal Demir :

Quelle est l’analyse de l’honorable secrétaire d’Etat sur cette proposition de prévoir l’obligation scolaire dès trois ans ?

Comment envisage-t-elle la collaboration avec les Communautés sur ce dossier ? Une concertation est-elle prévue ?

Des analyses de l’impact financier d’une telle mesure pour les entités fédérées ont-elles déjà été réalisées ? Si oui, quelles en sont les conclusions ?

La réponse est attendue théoriquement le 17 novembre au plus tard.