Un hémicycle complet pour notre évènement sur le New Space !

Ce jeudi 9 novembre, la Plateforme espace du Sénat présidée par Gaëtan Van Goidsenhoven et dont Gregor Freches est membre a organisé un forum de discussion sur le thème : New Space – Opportunités et défis.

Le Newspace est un terme qui symbolise les nouveaux acteurs privés du domaine spatial. Lors de ce colloque, nous avons explorer les pistes offertes par les partenariats publics-privés dans ce secteur en présence d’experts et de leaders de l’industrie spatiale. Ensemble, la Belgique peut développer des projets d’envergure.

Nous avons aussi aborder l’aspect crucial de la création d’emplois pour nos jeunes. La formation de talents peut stimuler l’innovation, soutenir la recherche scientifique et positionner la Belgique comme un acteur majeur, tout en contribuant à l’avenir professionnel de la génération montante.

 

Retrouvez-ci-dessous l’intervention de M. Gaëtan Van Goidsenhoven : 

Madame la Présidente,

Monsieur le Secrétaire d’État,

Chers collègues, Beste collega’s,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises,

Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités,

 

Je suis très heureux de vous retrouver ici au Sénat, à l’initiative de la plateforme espace du Sénat que j’ai l’honneur de présider. Cette plateforme a pour vocation de permettre le dialogue entre le monde politique, académique, scientifique et industriel avec, en toile de fond, la participation aux activités du forum permanent européen EISC qui rassemble les pays européens actifs dans le domaine spatial.

La plateforme espace du Sénat est d’ailleurs l’unique représentant de la Belgique au sein de l’EISC.

Au fil de l’évolution de nos sociétés, le spatial est devenu un domaine incontournable.

Nous pouvons être fiers de notre pays qui a su rapidement saisir l’importance capitale des enjeux qui sont liés à l’activité spatiale :

  • Des enjeux de recherche et de quête intellectuelle pour comprendre l’univers, notre monde et élargir nos horizons ;
  • Des enjeux climatiques : sans espace, il n’y a pas de relevés sismiques, de conclusions du GIEC, de mesures des divers types de pollution ;
  • Des enjeux technologiques et scientifiques bien sûr ;
  • D’enjeux socio-économiques pour ce secteur créateur de milliers d’emplois et qui devrait avoisiner un chiffre d’affaires de 1.000 milliards d’euros d’ici 2040 ;
  • Des enjeux industriels ;
  • Et tant d’autres.

C’est pourquoi nous pouvons être fiers que notre pays soit un des grands acteurs spatiaux. Le gouvernement belge a alloué un budget de 450 millions d’euros pour les 3 prochaines années, finançant des programmes complémentaires et positionnant ainsi la Belgique en tant qu’acteur majeur de la conquête spatiale. Nous sommes le cinquième contributeur de l’Agence Spatiale Européenne.

En parallèle, depuis des décennies, des PME, des start-ups et des géants du spatial sont en train d’émerger et se consolident. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le « New Space ».

La Belgique possède donc véritablement une réelle puissance spatiale qui s’est bâtie par de grandes coopérations entre les grandes agences spatiales et une centaine d’acteurs belge du New Space.

Vous incarnez l’avant-garde de l’innovation. Et je veux ici vous remercier pour vos contributions, vos engagements et vos ambitions à construire notre aventure spatiale.

Je me réjouis de voir que notre invitation à ce forum de discussion ait rencontré un franc succès. L’objectif poursuivi ce jour est de s’interroger sur la manière d’harmoniser fructueusement les synergies entre le secteur public et le secteur privé pour créer de nouvelles opportunités.

Un point d’attention particulier sera porté sur les jeunes, leur formation et les carrières qui leur sont proposés. Tout indique que nous devons les inciter à s’investir dans un domaine à la fois novateur et porteur d’avenir.

En faisant preuve de lucidité, nous ne devons pas oublier que l’Union européenne est en concurrence avec les super puissances qui mobilisent des moyens massifs.

Sans oublier les acteurs privés émergents : des entreprises comme Blue Origins ou Space X prennent une place considérable et ne sont malheureusement pas des fleurons européens.

J’aimerai replacer une valeur qui sera à mon sens une des clés de notre réussite : notre regroupement autour d’une vision commune entre le public et le privé.

Il est fondamental de pouvoir combiner l’agilité des acteurs privés avec des moyens publics importants et des instituts de recherche à la pointe.

Car ce sera entre l’investissement et l’audace que le New Space pourra être à l’avant-garde.

Cela devra se faire dans le souci d’ériger un nouveau cadre législatif de régulation afin d’éviter les dérives potentielles.

À ce titre, le Sénat, à mon initiative, a adopté récemment une proposition de résolution sur la pollution spatiale et une autre sur la régulation de l’exploitation des ressources spatiales. N’oublions jamais que l’espace est une richesse pour toute l’humanité.

Pour conclure, je tiens à remercier et saluer votre travail, vos réflexions, vos filières scolaires. Vous alimenter notre enthousiasme à rêver grand. Cela me parait particulièrement essentiel dans ces temps touchés par la morosité et les guerres.

Je vous remercie.

 

 

Invitation au colloque : « New Space : opportunités et défis »

Chères amies,
Chers amis,

En mes qualités de Chef de groupe du MR au Sénat et Président de la plateforme Espace, j’ai le plaisir de vous convier au colloque qui se tiendra le 9 novembre sur la thématique des opportunités et des défis inhérents au Newspace.

Le Newspace est un terme qui symbolise les nouveaux acteurs privés du domaine spatial.

Il est vrai que l’activité spatiale n’a plus été aussi importante depuis une soixantaine d’années. Les nouvelles missions et avancées technologiques, la conquête de l’espace, la construction d’une future base lunaire, et bien d’autres témoignent d’un intérêt grandissant.

Mais pourquoi investir autant dans la conquête de l’espace ? Est-ce une priorité ? Quelles sont les opportunités et défis ?

Lors de ce colloque, nous allons explorer les pistes offertes par les partenariats publics-privés dans ce secteur en présence d’experts et de leaders de l’industrie spatiale. Ensemble, la Belgique peut développer des projets d’envergure.

Nous allons aussi aborder l’aspect crucial de la création d’emplois pour nos jeunes. La formation de talents peut stimuler l’innovation, soutenir la recherche scientifique et positionner la Belgique comme un acteur majeur, tout en contribuant à l’avenir professionnel de la génération montante.

Rejoignez-nous dans l’hémicycle du Sénat le jeudi 9 novembre de 9h30 à 13h45.

La participation est gratuite et un lunch est offert à tous les participants à l’issue de l’évènement.

Merci de confirmer votre participation à 20231109@senate.be

Inscription via google form

À très bientôt,

Gaëtan VAN GOIDSENHOVEN
Chef de groupe MR au Sénat

 

 

Inauguration du portrait de Madame Sabine Laruelle, Présidente honoraire du Sénat

Un moment exceptionnel !
Inauguration du portrait de Madame Sabine Laruelle, Présidente honoraire du Sénat.
Un portrait tout à son image : entre tradition et modernité 🖼️
Une femme politique qui a su bouger les lignes en alliant la sagesse de l’expérience à une vision audacieuse.
 

La Commission des affaires institutionnelles soutient la révision pour intégrer le bien-être animal dans la Constitution.

Moment historique au Sénat ! La Commission des affaires institutionnelles soutient la révision pour intégrer le bien-être animal dans la Constitution.
Bravo au groupe et en particulier à ses cosignataires, Gaëtan Van Goidsenhoven et Philippe Dodrimont, pour cette avancée ! 🐾
C’est un jalon important, mais n’oublions pas qu’à tous les niveaux de pouvoirs, toutes celles et ceux qui sont aux responsabilités devront répondre de façon concrète à cet engagement en faveur du bien-être des animaux.
Nous pensons par exemple au Parlement Bruxellois au sein duquel le groupe ECOLO n’a pas voté l’étourdissement pour l’abattage rituel, mais qui pourtant adopte une position radicalement contraire au Sénat en demandant l’inscription du bien-être animal dans la Constitution. Peut-être pour se racheter une conscience ? La souffrance animale n’est pas à géométrie variable !
Nous continuerons à travailler pour que ces débats évoluent avec le sérieux, la nuance et la rigueur qu’ils méritent.

C’est la rentrée politique au Sénat !

📝 Dans la presse du jour : c’est aussi la rentrée politique au Sénat !
🎯 Notre objectif est de recentrer le Sénat dans le paysage institutionnel afin de renforcer le fédéralisme de coopération 🇧🇪
💡🗞️Quelques PROPOSITIONS font déjà consensus à ce stade. Retrouvez-les dans le journal l’Avenir pour justement parler de l’Avenir du Sénat.
L’occasion de faire le point et de saluer l’engagement de nos sénateurs sur les réflexions initiées. Elles sont à la fois concrètes, constitutionnellement possibles et élaborent notre réponse à ceux qui plaident pour la suppression pure et simple de cette institution bicamérale.
Nous croyons que notre pays a beaucoup à gagner d’une réforme en profondeur du Sénat. Cette haute assemblée demeure le lieu privilégié du dialogue entre les différentes Communautés.
Y mettre fin ne ferait qu’accentuer les divisions au sein de notre pays.
Cela nous ferait passer aussi à côté de l’opportunité d’améliorer notre système démocratique 🗳️
Prochaine séance plénière : le 10 octobre.

Nous déposons une proposition de résolution pour une prise en charge renforcée de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées

À l’occasion de la Journée Mondiale d’Alzheimer, le groupe MR du Sénat dépose ce jour une proposition de résolution d’une part pour attirer l’attention sur la situation alarmante en Belgique face à l’augmentation du nombre de patients atteints de la maladie d’Alzheimer et autres maladies liée à la démence, et d’autre part pour insister sur l’urgence d’avoir un plan national d’envergure pour une prise en charge efficace de ces pathologies.

Actuellement, la Belgique compte environ 200 000 personnes atteintes de démence, dont 140 000 sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Ces chiffres sont en constante augmentation, en particulier chez les femmes. Chez les plus de 65 ans, près de 10 % sont atteints de cette maladie, et ce chiffre atteint 26 % chez les plus de 85 ans, et plus de 35 % chez les plus de 90 ans. Ces statistiques ne tiennent compte que des cas déjà diagnostiqués. Ils ne représentent donc que la pointe visible de l’iceberg.

Le principal problème réside dans l’absence d’une approche coordonnée des différents niveaux de pouvoir en Belgique. Ce constat est déploré depuis longtemps par la Ligue Alzheimer. Autre constat de taille : l’absence de recensement des patients atteints de ces maladies, des besoins du terrain et des structures existantes. Ces données permettraient d’établir une cartographie et de combler les manques là où c’est nécessaire, sans nécessairement créer du neuf. Il s’agit donc de miser sur la qualité, plus que sur la quantité et à partir de ce qui existe.

Nos sénatrices et sénateurs se mobilisent pour mettre en place un plan d’envergure visant à améliorer la prévention, la détection et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. L’idée est de sortir la maladie du tabou qui l’entoure sans jouer sur les peurs. Il importe de changer les mentalités pour l’aborder de manière plus proactive, préventive et efficace. Il est important de sensibiliser la population et les différents gouvernements à cette cause cruciale.

Les recommandations de notre proposition de résolution comprennent des mesures telles que :

  • Le recensement des cas, des besoins et des structures sur tout le territoire, en collaboration avec les provinces ;
  • La coordination des politiques de santé, de soins, de prévention, d’hébergement et de soutien aux aidants au niveau belge pour une stratégie approuvée par tous les gouvernements.
  • L’utilisation des nouvelles technologies pour le dépistage précoce, la gestion de la maladie et la recherche de traitements.
  • Le renforcement de l’accompagnement : accroître le soutien aux patients et aux aidants par le soutien d’interventions professionnelles, de lieux de vie spécifiques et d’une meilleure reconnaissance des métiers de l’accompagnement à domicile.
  • La promotion de la recherche scientifique et psychosociale pour mieux comprendre la maladie (avant, pendant et après), découvrir des traitements actuellement inexistants et mettre en place des stratégies innovantes.
  • Les campagnes de prévention axées sur un mode de vie sain et sur la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer.
  • Une réflexion à mener sur la loi sur l’euthanasie pour envisager des modifications de la loi pour tenir compte de la situation des patients atteints de démence.
  • Le renforcement de la sensibilisation des acteurs de la santé et particulièrement des généralistes, mais aussi de tous les acteurs qui gravitent autour des patients dans leur cadre de vie (commerçants, musées, services communaux, etc.)

Le chef de groupe, Gaëtan Van Goidsenhoven conclut : « Avec un débat approfondi sur cette thématique importante, le Sénat a l’occasion de rassembler toutes les énergies positives au-delà des clivages politiques et autour d’un projet commun. Il peut apporter des réponses concrètes à ce problème de santé publique aux multiples enjeux avec à terme la mise en place d’une stratégie transversale efficace au profit des patients et de toutes les personnes à leurs côtés ».

Protéger l’Europe dans un monde globalisé

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Notre président Georges-Louis Bouchez et le chef de groupe au Sénat Gaëtan Van Goidsenhoven ont participé au rassemblement Leaders summit de Renew europe qui s’est tenu à Bruxelles le jeudi 29 juin en présence d’autres personnalités de notre famille libérale dont Charles Michel, Didier Reynders, Stéphane Séjourné, Emmanuel Macron, Margrethe Vestager, Mark Rutte, Xavier Bettel, Pieyre-Alexandre Anglade,…

Georges-Louis Bouchez y a réaffirmé l’engagement du Mouvement réformateur à placer les valeurs libérales au cœur du projet européen.

 

Retrouvez ici sa prise de parole

Je crois qu’il est fondamental de mettre nos valeurs libérales au cœur du projet. C’est quelque chose d’essentiel.

En tant que parti libéral, nous devons montrer notre capacité à ce que l’Europe soit protectrice dans un monde globalisé, dans un monde où les échanges sont une chance.
Ceux-ci ne peuvent être une chance que si on s’organise pour que cela arrive de la sorte.

À ce titre, je crois véritablement que la constitution d’un pilier militaire européen au sein de l’Otan est essentielle. Parce que nos concitoyens ont peur de la guerre qui est à leur porte.

Parce que nos concitoyens ont aussi peur de ne pas pouvoir avoir du chauffage, de l’électricité en suffisance, sans pour autant polluer notre planète.

Dans un même temps, nous devons mettre en place une réelle stratégie industrielle. Nous l’avions déjà indiqué au moment de la crise covid.

Et si nous voulons intensifier notre lutte contre les populistes, nous devons montrer que la mondialisation est une chance.
Mais cette mondialisation n’est une chance que si l’Europe est organisée, structurée, avec un projet politique qui est fort. C’est cette solution que nous, libéraux, devons amener.

Je pense par exemple au mix énergétique décarboné et à l’industrie tournée vers l’avenir.

Soyons aussi conscient que l’Europe ne sera jamais totalement autonome. Ce n’est pas possible dans un monde globalisé.

Mais l’Europe doit être un acteur incontournable et pas uniquement un consommateur.

Je vous remercie.

Georges-Louis BOUCHEZ
Président du Mouvement réformateur



 

Le groupe MR du Sénat réaffirme son soutien ferme à la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricale

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Le groupe MR du Sénat réaffirme son soutien ferme à la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales.

Nous tenons à saluer le travail de longue haleine et constructif de la Sénatrice Véronique Durenne. Elle a participé activement pendant plus de deux ans, comme rapporteuse, à l’élaboration du rapport d’information concernant le droit à l’autodétermination corporelle et la lutte contre les violences obstétricales.

Son engagement et sa détermination sont incontestables. Nous lui exprimons notre reconnaissance pour son implication et soulignons la qualité de son travail.

Lors de la dernière séance plénière, l’Open VLD et le CD&V ont déposé des amendements de dernière minute. Amendements qu’Ecolo/Groen était prêt à voter afin que le texte puisse être adopté.

Malgré cela, une radicalisation du CD&V ne permettait plus d’avoir une majorité du côté néerlandophone.

Dès lors, deux choix se présentaient à nous. Le premier était celui d’Ecolo/Groen en faveur d’un vote en force qui aurait eu comme conséquence l’enterrement du texte. Le deuxième, que nous avons choisi, consistait à renvoyer le texte en commission pour une analyse complémentaire.

Nous rappelons que nous ne sommes pas à l’initiative des amendements déposés et du renvoi en commission. Nous avons toujours manifesté notre soutien au texte en toute transparence.

L’attitude du groupe MR est responsable, empreinte de bon sens et de pragmatisme.

Nous restons déterminés à sortir du silence les violences gynécologiques et obstétricales. Le groupe MR soutiendra toujours les mesures visant à protéger les femmes. Nous continuerons à travailler de manière constructive avec tous les partis concernés afin de parvenir à un consensus pour garantir une résolution solide et efficace.

Nous invitons tous les acteurs politiques à dépasser les clivages partisans et à se concentrer sur l’objectif commun de mettre fin aux violences gynécologiques et obstétricales. Il est essentiel de respecter le droit des femmes dans tous les aspects des soins de santé, tout en prenant garde de ne pas stigmatiser le monde médical via des préjugés négatifs ou réducteurs.

Notre résolution visant à abaisser l’obligation scolaire à 3 ans est adoptée ! Une mesure concrète pour une plus grande égalité des chances

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Aujourd’hui, lors de la séance plénière du Sénat, la proposition de résolution du MR visant à abaisser l’âge de l’obligation scolaire de 5 à 3 ans a été approuvée. 

Retrouvez ici le discours du Sénateur Philippe Dodrimont, rapporteur de cette proposition.

Madame la Présidente, Chers collègues,

J’ai le plaisir aujourd‘hui de défendre une proposition de résolution qui, pour nous libéraux, est extrêmement importante puisqu’elle permettra, entre autres, d’instaurer au sein de notre société une plus grande égalité des chances. L’abaissement de l’obligation scolaire de 5 à 3 ans comporte de nombreux avantages et bénéfices pour nos enfants et est plébiscité, à travers le monde, par de nombreuses organisations et sommités scientifiques.

En Belgique, en vertu de la Constitution, les communautés sont compétentes pour régler l’enseignement et son organisation, à l’exception de « la fixation du début et de la fin de l’obligation scolaire ». Il revient donc à l’autorité fédérale d’adopter des dispositions en ce qui concerne le début et la fin de cette obligation.

A ce jour et à la suite de la dernière modification apportée à la loi en 2019 concernant l’obligation scolaire, tous les enfants en Belgique, sont, depuis le 1er septembre 2020, obligés de suivre un enseignement pendant une période de treize années commençant le 1er septembre de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’âge de cinq ans.  Dès lors et selon nous, le Sénat est le lieu tout désigné pour introduire un tel texte au regard de la transversalité de la matière concernée. En effet, une adoption ce jour au sein de notre assemblée enverrait à notre gouvernement fédéral un message limpide quant à l’orientation que nous souhaitons pour l’enseignement au sein des communautés dont nous sommes issus.

Notre proposition ne vise pas à remettre en cause les dispositions constitutionnelles actuelles qui prévoient clairement qu’il existe en Belgique une obligation scolaire, à distinguer d’une fréquentation scolaire obligatoire.

En Belgique, il peut être satisfait à l’obligation scolaire par l’organisation d’un enseignement à domicile. L’obligation scolaire établit donc un équilibre clair entre le droit de chaque enfant à l’enseignement et la responsabilité première ainsi que la liberté de choix des parents en ce qui concerne l’éducation de leur enfant. Notre texte vise donc à étendre cette période.

Néanmoins, cette mesure repose sur des études scientifiques approfondies, notamment les travaux de James Heckman (prix Nobel de sciences économiques en 2000), qui mettent en évidence les avantages et les bénéfices considérables d’un début précoce de l’éducation formelle, et donc de la fréquentation effective d’un milieu scolaire, tant au niveau individuel que de la société toute entière. Au cours de nos travaux, nous avons eu la chance d’accueillir plusieurs organisations issues de nos différentes communautés.

Permettez-moi de vous présenter quelques faits essentiels nous ayant été présentés par la Fondation Roi Baudouin, la Ligue des Familles, le SEGEC, le NVAO ainsi que l’ONE. Selon les dernières études, la période critique pour le développement du cerveau d’un enfant se situe entre la naissance et l’âge de 5 ans. C’est pendant ces années cruciales que les fondements de l’apprentissage, de la socialisation et du développement émotionnel sont posés. En abaissant l’obligation scolaire à 3 ans, nous offrons donc aux enfants un accès plus précoce à des environnements éducatifs structurés et de haute qualité, ce qui peut avoir un impact significatif sur leur réussite future.

Les recherches démontrent que les enfants qui commencent l’éducation formelle plus tôt sont plus susceptibles de développer des compétences socio-émotionnelles solides, d’améliorer leur capacité à se concentrer et à résoudre des problèmes, et d’acquérir une plus grande facilité avec les compétences de base telles que la lecture, l’écriture et les mathématiques. Ces compétences essentielles jetteront les bases de leur réussite académique future et de leur épanouissement personnel et professionnel. Cela s’avère donc amplement nécessaire, au regard de l’actualité récente et de la parution des résultats de l’étude PIRLS 2021.

De plus, en abaissant l’obligation scolaire à 3 ans, nous favorisons l’égalité des chances dès le plus jeune âge. Comme l’ont souligné les experts auditionnés, les enfants belges de 3 à 5 ans fréquentent globalement assez assidument nos écoles. Néanmoins, la part résiduelle des enfants ne fréquentant pas l’école est composée d’enfants issus plus majoritairement de milieux socio-économiques moins favorisés et ne parlant pas une langue nationale à la maison. Cela creuse encore un peu plus les écarts de compétences avant même l’entrée à l’école. En appliquant notre mesure dès l’âge de 3 ans, nous donnons à tous les enfants, quel que soit leur milieu familial, la possibilité de démarrer sur un pied d’égalité. De plus, l’application de cette obligation permettra aux services tels que les PMS d’assurer un meilleur suivi de ces enfants.

En outre, cette mesure a également des avantages économiques considérables à long terme. Les recherches de James Heckman ont démontré que chaque dollar investi dans l’éducation préscolaire de qualité génère un rendement social élevé, réduisant les coûts des systèmes de justice pénale, des programmes d’aide sociale et des soins de santé à long terme. En investissant dans nos enfants dès leur plus jeune âge, nous créons donc une base solide pour une société plus prospère.

Notre proposition n’a pas vocation, comme l’ont souligné nos travaux et les auditions, à combler l’entièreté des problématiques liées à l’enseignement dans notre pays. Des améliorations concernant la situation du personnel, des structures d’accueil scolaires et extra-scolaires sont également nécessaires. Néanmoins, ces questions sont du ressort des communautés et y feront indéniablement l’objet de discussions. Au nom de mon groupe, je m’engage à ce que cette question soit attentivement débattue et que les textes utiles soient déposés, comme vous le ferez sans aucun doute dans vos communautés respectives, chers collègues.

Les auditions ont également souligné les effets strictement positifs de l’application de notre mesure et ce, pour l’ensemble de nos jeunes enfants à très court terme.

Madame la Présidente, chers collègues, abaisser l’obligation scolaire à 3 ans est un choix de société parmi les plus judicieux pour l’avenir de notre pays. C’est une mesure fondée sur des études scientifiques solides, qui offre aux enfants une chance équitable dès le départ et qui a des répercussions positives à la fois sur le plan individuel et collectif. Je vous invite à soutenir cette proposition de résolution et à rejoindre nos efforts pour favoriser le développement et l’épanouissement de chaque enfant en Belgique.

Réaction face au boycott de la NV-A à la séance plénière du 17 mars : Le vrai gaspillage de l’argent public, c’est d’occuper une fonction sans l’exercer !

Lors de la séance plénière du vendredi 17 mars, le groupe NV-A a boycotté la séance plénière du Sénat critiquant son fonctionnement et son budget.
Une aberration quand on sait qu’ils ne se privent pas d’effectuer des voyages à l’étranger pour « représenter » le Sénat.
Sans compter ce qu’ils coûtent dans leurs différentes fonctions (sénateurs, chef de groupe, …).

Ils ne proposent rien, ne participent à rien, ils n’étaient d’ailleurs pas plus présents hier midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.

« Le vrai gaspillage de l’argent public, c’est d’occuper une fonction sans l’exercer !» pointe Gaëtan Van Goidsenhoven, chef de groupe MR au Sénat.

LA NV-A coûte au Sénat :

  • 1 Sénateur coopté
  • 1 Membre du bureau
  • 1 Chef de groupe
  • 1 Présidence de commission
  • Une dotation au groupe politique
  • Des collaborateurs payés par le Sénat
  • Participation aux assemblées parlementaires internationales

À titre d’exemple, voici la composition des délégués NV-A aux assemblées internationales qui font la chaise vide au Sénat, mais qui voyagent pour le « représenter » :

  • Andries GRYFFROY, membre de l’assemblée parlement du Conseil de l’Europe ;
  • Karolien GROSEMANS, membre de l’assemblée parlementaire de l’OTAN ;
  • Nadia SMINATE, membre du groupe de contrôle parlementaire conjoint Europol ;
  • Mark DEMESMAEKER, membre de l’assemblée parlementaire de l’OSCE ;
  • Maaike DE VREESE, membre de l’assemblée parlementaire de l’Union pour la méditerranée.

Ils ne sont d’ailleurs pas plus présents cette après-midi en commission des affaires institutionnelles où le bien-être animal ne semble pas les intéresser non plus.

Le groupe MR a depuis longtemps fait de nombreuses propositions constructives pour améliorer le fonctionnement du Sénat. Malheureusement force est de constater que nous sommes un peu esseulés dans cette démarche, là où d’autres ne participent à rien, ne proposent rien et ne se privent pas de garder tous les avantages. Avec pragmatisme, le groupe MR pose le constat que dans tous les États fédéraux le bicaméralisme est utile à la mise en œuvre du fédéralisme de coopération. Par ailleurs, la suppression du Sénat reviendrait à remettre en cause la représentation garantie des Communautés.

Pour le groupe MR, une évolution du fonctionnement et des missions du Sénat serait toutefois la bienvenue afin d’ancrer son rôle dans une Belgique unitaire ;

  • Réformer la composition du Sénat est une priorité pour lui donner les moyens de remplir sa fonction de lieu de rencontre entre l’ensemble des parlements. Pour ce faire, nous plaidons pour que les sénateurs soient élus directement au sein d’une circonscription unique.
  • Il serait opportun de mettre en place une coprésidence tournante : chaque président des assemblées des entités fédérées coprésidera à tour de rôle le Sénat dans une fonction plus politique d’une durée d’un an par exemple. Avec la proposition d’une alternance linguistique
  • Le Sénat pourrait devenir l’assemblée législative et de contrôle du CODECO
  • Le Sénat pourrait être le lieu de discussion préalable et de ratification des textes supranationaux
  • Les questions éthiques pourraient redevenir une compétence du Sénat, car ce sont des sujets qui méritent une double lecture et un temps long de réflexion
  • Le Sénat pourrait être le lieu d’échange dans lequel les élus des entités fédérées échangent sur leurs bonnes pratiques
  • Le Sénat pourrait être davantage sollicité afin de mener des réflexions sur des sujets majeurs en permettant aux autres parlements de nous demander des rapports d’informations.