Valérie De Bue face à l’autre Kris Peeters

La commission des Compétences régionales du Sénat continue de plancher sur son rapport d’information consacré aux transports publics. Dernières auditions en date : celles des représentants des ministres de la Mobilité de la Région bruxelloise et de la Région wallonne ainsi que celle d’un certain Kris Peeters.

Le terme de l’aventure commence à poindre à l’horizon en ce qui concerne les travaux de la commission des Compétences régionales du Sénat et son futur rapport d’information dédié à la mobilité (objectif : instaurer une offre et un plan de transports publics mieux intégrés). Ce lundi, ils sont trois à avoir été auditionnés par les Sénateurs : André Melin, du cabinet Di Antonio (Région wallonne), Ief Janssens, son homologue du cabinet Smet (Région bruxelloise) et un expert en mobilité nommé Kris Peeters (mais rien à voir avec le vice-Premier ministre fédéral).

Premier à s’énoncer, André Mélin a notamment expliqué qu’un plan régional de mobilité tait en préparation, ou encore que l’intégration tarifaire serait difficilement réalisable dans la mesure où il serait complexe d’organiser une répartition des recettes.

Présente au même titre que Jean-Paul Wahl, la Sénatrice MR Valérie De Bue (dont l’intérêt pour cette thématique n’est plus à démontrer) a interpellé l’intervenant sur l’existence d’études sur les lignes qui font doublons entre trains et bus (plus d’infos ici-même). Elle a ensuite insisté sur l’importance de se pencher sur le sujet pour permettre non seulement une hiérarchisation des transports mais surtout garantir au citoyen la meilleur offre possible.

Ief Janssens a pris le relais en citant plusieurs facteurs en vue d’une collaboration réussie : fixer des objectifs concrets, travailler sur des projets de petite taille, trouver des mandants forts pour les administrations et faire preuve de volonté.

Kris Peeters, pour sa part, a énuméré une liste de recommandations (comme celle de remplacer la SNCB par une SNCM dédiée à la mobilité). Selon ses dires, il s’agirait de parler d’une offre de mobilité et non plus de train, tram, bus… Il conviendrait d’avoir une réflexion plus large pour aboutir à une image globale à l’échelle nationale. Il a également suggéré de développer la marque « station » avec des services de proximité (livraison d’achats en ligne, par exemple) dans et autour de celles-ci, de donner davantage d’ampleur aux points vélos et d’améliorer le potentiel d’accueil en améliorant le confort des gares et des transports.