Lutte contre la pauvreté infantile : évaluer les synergies

Dans une question écrite à la secrétaire d’Etat Elke Sleurs, Jean-Paul Wahl revient sur la problématique de la lutte contre la pauvreté infantile. Le Sénateur s’inquiète de l’évaluation des synergies entre les divers niveaux de pouvoir.

C’était en février dernier, le Sénat adoptait son rapport d’information consacré à la lutte contre la pauvreté infantile (à lire in extenso par ici). Un document d’importance qui, outre une série de constatations, proposait surtout moult recommandations aux différents niveaux de pouvoir concernés par la thématique.

Sept mois plus tard, le Sénateur (et chef de groupe) MR Jean-Paul Wahl n’a pas l’intention de laisser le dossier sans suite. Preuve en est la question écrite qu’il a adressée à Elke Sleurs, la secrétaire d’Etat en charge de la Lutte contre la pauvreté, l’Egalité des Chances, les Personnes handicapées, la Politique scientifique et les grandes villes.

Dans son courrier, Jean-Paul Wahl rappelle notamment que le rapport d’information du Sénat recommandait notamment de « faire de la politique en matière de lutte contre la pauvreté infantile une priorité en veillant tout particulièrement à la transversalité de la problématique, en organisant et en facilitant les collaborations entre les différents niveaux de pouvoir ».

Le Sénateur en profite pour souligner l’utilité et le caractère incontournable de la Conférence interministérielle de l’Intégration sociale lorsqu’il s’agit de coordonner des politiques de ce type.

Et Jean-Paul Wahl d’énoncer ses interrogations : « Pouvez-vous nous renseigner quant à l’évaluation des synergies entre les différents niveaux de pouvoir en matière de lutte contre la pauvreté ? Dans ce cadre, pouvez-vous nous faire part de l’agenda de la Conférence interministérielle de l’Intégration sociale ? Quelles sont les échéances prévues pour l’évaluation globale du Plan de lutte contre la pauvreté et ce, notamment, au travers du prisme de la transversalité entre les niveaux de pouvoir ? »

La réponse de la secrétaire d’Etat est attendue au plus tard le 3 novembre prochain.