La dangerosité des passages à niveau

Chaque années, les passages à niveau sont le théâtre de nombreuses morts. Bien qu’Infrabel tente de les supprimer, il en reste cependant un grand nombre ; chose qui préoccupe la Sénatrice Valérie De Bue.

Spécialiste reconnue de cette thématique, la Sénatrice Valérie De Bue vient d’adresser une nouvelle question écrite sur la mobilité au ministre François Bellot, en charge de cette matière mais aussi de Belgocontrol et de la SNCB.
Le sujet de ce courrier ? Les passages à niveau !

Comme l’explique le texte de Valérie De Bue, on en comptait 2.072 en 2005, à la création d’Infrabel. Depuis lors, leur nombre a diminué pour passer à 1.773 aujourd’hui, tout en laissant place à des ponts, tunnels, voies parallèles, pistes cyclables… Il n’empêche, malgré ces disparitions, on recense encore en moyenne une dizaine de morts et autant de blessés graves chaque année sur des passages à niveau.

Et Valérie De Bue d’interroger le ministre : « Considérant le nombre d’accidents qui se produisent chaque année en Wallonie, et considérant la dangerosité des passages à niveau pour les automobilistes wallons, ainsi que le fait que ces passages à niveau relient parfois des routes régionales, pouvez-vous me dire combien il reste de passages à niveau actifs en Wallonie et si Infrabel dispose d’un échéancier pour les supprimer ? Si oui, pourriez-vous m’en donner les grandes lignes ? »