Jupiter au centre des regards

Le travail du jeune Robin Baeyens lui a valu le prix Odissea 2017. Une récompense remise mardi par la Présidente Christine Defraigne avec le vicomte Dirk Frimout.

C’est une tradition. Depuis 2005, le Sénat remet le prix Odissea à un étudiant belge de dernière année d’une université ou d’une haute école pour récompenser son travail de fin d’études dans le domaine de l’astronomie ou de l’astronautique.

2018 n’a pas fait exception à la règle : la cérémonie s’est d’ailleurs déroulée le mardi 20 février dans les salons de la présidence en présence notamment de Messieurs René Delcourt, Président du Comité de direction de Belspo, et du vicomte Dirk Frimout, le premier Belge à être allé dans l’espace (nonobstant les héros d’Objectif Lune, évidemment).

L’objectif du prix Odissea ? C’est la Présidente du Sénat Christine Defraigne qui s’est chargée de le rappeler : « Susciter l’intérêt des jeunes générations pour ce secteur spatial qui connaît une demande croissante en ingénieurs et scientifiques… et dans le cadre duquel il s’agit de lutter contre une fuite des cerveaux. D’où l’idée de soutenir les jeunes diplômés qui rêvent de travailler dans ce domaine fascinant qu’est l’espace et promouvoir auprès d’eux les carrières qui y sont possibles. »

Ils sont non pas trois mais quatre (avec un ex-aequo à la troisième place) à avoir été récompensé cette année. Le premier prix a été attribué à Robin Baeyens pour son travail sur « The effect of vertical mixing on the chemical composition of hot Jupiter atmospheres ». Ont également été mis à l’honneur : Thomas Van Caelenberg (2e) ainsi que Thomas Bielen et Dimitry Schklar (tous deux 3e).

De belles illustrations de l’intérêt que peuvent porter les jeunes pour l’espace. Un domaine dans lequel la Belgique fait figure d’investisseur d’envergure. « Le montant annuel que la Belgique consacre à l’espace s’élève à environ 200 millions d’euros, dont la plus grosse part est destinée à l’ESA, faisant de notre pays un des plus grands contributeurs par tête d’habitant au budget de l’ESA, a notamment rappelé Christine Defraigne. Cet argent est ensuite réinjecté dans notre industrie et nos institutions scientifiques, qui se situent dans le top mondial en la matière. »

Et la Présidente du Sénat de faire le lien avec l’EISC (conférence interparlementaire européenne de l’espace) dont le Sénat assume la présidence en cette année 2018. Avec, en première ligne, le Sénateur MR Yves Evrard. Un sujet qui reviendra prochainement sur la table.