Colloque sur l’autonomie et la déficience mentale : comment favoriser l’inclusion ? – Intervention de Viviane Teitelbaum

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Le 21 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le Sénat a accueilli le colloque « Autonomie et déficience mentale : comment favoriser l’inclusion ? » à notre initiative.

Cet événement s’inscrit dans la suite de la résolution portée par le sénateur Philippe Dodrimont, adoptée en séance plénière le 17 mai 2024. Experts, associations, responsables politiques et familles se sont réunis pour aborder les défis majeurs que rencontrent les 165 000 personnes vivant avec une déficience intellectuelle en Belgique, autour de thématiques clés comme l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins et à la vie citoyenne.

Pour conclure cette journée d’échanges, la sénatrice Viviane Teitelbaum a rappelé que l’inclusion des personnes porteuses d’un handicap intellectuel n’est pas un simple idéal, mais une exigence démocratique. En insistant sur la nécessité de traduire les engagements politiques en actions concrètes, elle a souligné l’importance de créer des environnements accessibles, de lutter contre les discriminations systémiques et de reconnaître pleinement la citoyenneté de chacun. Sa prise de parole a réaffirmé la volonté du MR de placer l’humain et la dignité au cœur de ses priorités politiques.

Retrouvez ici son intervention complète

Mesdames et Messieurs,
Chers collègues,

En clôturant cette journée riche en échanges et en témoignages, je tiens tout d’abord à exprimer au nom de mon groupe, ma profonde gratitude envers l’ensemble des intervenant.e.s et organisateurs qui ont permis la tenue de ce colloque. Votre engagement est un moteur essentiel pour construire une société plus inclusive, plus juste et plus respectueuse de chacun.

Je suis désolée de n’avoir pu suivre en présentiel tous les débats, – je remplace mon collègue GVG qui regrette de ne pouvoir être là, mais je sais que ce fut une journée intense, marquée par des interventions de grande qualité, qu’il est nécessaire de mettre en lumière et de porter hors de ces murs.
Vous avez partagé des réflexions, des expériences et des solutions concrètes pour répondre à une question fondamentale : comment favoriser l’inclusion des personnes porteuses d’une déficience mentale ?

Cette journée a commencé en abordant une question essentielle : c’est à dire le regard que notre société porte sur les personnes en situation de handicap mental. Encore trop souvent, elles font face à des stéréotypes, à des discriminations, et à une forme d’invisibilité institutionnelle qui les empêche de prendre pleinement leur place en tant que citoyens à part entière.

Nous avons pris conscience de l’importance d’un changement de paradigme et de la nécessité d’une approche holistique de la problématique, fondée sur le droit et plus particulièrement les droits de ces concitoyen.ne.s.

Vous avez mis en avant l’évolution du cadre législatif et les nécessaires adaptations pour garantir une réelle autonomie aux personnes en situation de handicap mental. Il nous a aussi été rappelé – et évidemment nous en sommes conscient- que le combat pour l’inclusion doit être un engagement permanent. Et c’est aussi notre responsabilité. Également quant à l’accompagnement des familles dès l’annonce du diagnostic.

Il est clair que nous devons aller au-delà des textes et faire en sorte que les droits consacrés deviennent effectifs dans la vie quotidienne.

L’inclusion ne peut être complète sans une véritable intégration dans le monde du travail et de l’éducation. Pourtant, aujourd’hui encore, les taux de scolarisation et d’emploi des personnes porteuses d’une déficience mentale restent bien en deçà de la moyenne nationale.

Il faut inverser cette tendance et des exemples inspirants ont été apportés.

Un autre exemple, que je connais, c’est celui de la Ferme Nos Pilifs qui réussit à offrir des opportunités professionnelles réelles et valorisantes aux personnes en situation de handicap, en sublimant leurs compétences et en leur offrant un cadre adapté. Un modèle qui mérite d’être soutenu, multiplié et promu massivement.

Il a aussi été question de l’importance d’un enseignement spécialisé accessible et bien intégré dans le parcours éducatif global, permettant aux jeunes de se préparer au monde du travail tout en bénéficiant des aménagements nécessaires.

Car si des protections existent, elles restent encore trop souvent contournées ou mal appliquées. L’enjeu est donc double : adapter les dispositifs pour les rendre réellement inclusifs et sensibiliser les employeurs à la richesse que représente la diversité.

Une inclusion réussie passe par un accès garanti à des soins adaptés et à un accompagnement continu tout au long de la vie. Ce fut le sujet du troisième panel où on a insisté sur l’importance de soins de qualité et la réalité de la transversalité des soins, qui permettent aux personnes porteuses d’un handicap mental d’améliorer leur autonomie et leur qualité de vie. Il a aussi été souligné la nécessité de renforcer ces services et de garantir une prise en charge personnalisée, en tenant compte des spécificités de chaque personne.

Ce panel nous rappelle une chose fondamentale : le handicap mental ne disparaît pas à l’âge adulte. Il nécessite un suivi constant et quotidien, qui ne doit pas être une charge pour les familles mais une responsabilité collective de notre société.

Enfin, nous avons exploré une dimension souvent sous-estimée mais essentielle : le rôle du sport et de l’art dans l’inclusion.

Dans le dernier panel, on nous a présenté le formidable travail du Créahmbxl, qui permet à des artistes en situation de handicap mental d’exprimer leur talent et de trouver une place dans le paysage culturel. Pascal Duquenne, à travers son parcours exceptionnel, nous a montré que le handicap n’est pas une barrière à la réussite artistique. (Son engagement et sa carrière sont une inspiration pour nous tous).

Christine De Keersmaeker et Celine Ramaekers, de Special Olympics Belgium, ont, quant à elles, mis en avant l’impact du sport dans l’intégration des personnes porteuses d’une déficience mentale. Le sport n’est pas seulement un loisir, c’est un puissant vecteur de socialisation et d’estime de soi.

Ce colloque s’inscrit, en ces murs, dans une dynamique initiée par la Résolution déposée par le sénateur Philippe Dodrimont, avec le soutien de Special Olympics Belgium l’an dernier.

Cette résolution souligne des mesures concrètes à mettre en œuvre :

• Un recensement plus précis des personnes concernées, basé non sur des critères administratifs, mais sur leurs besoins réels.
• Une meilleure accessibilité des infrastructures sportives et culturelles.
• Une révision des dispositifs de soutien à l’emploi pour favoriser une intégration professionnelle effective.
• Une réflexion approfondie concernant le renforcement des aides aux soins et à l’accompagnement, notamment par la création de nomenclatures spécifiques à l’INAMI.

Mais une résolution ne suffit pas. Elle doit être suivie d’actions concrètes.

Car l’inclusion des personnes en situation de handicap mental ne doit plus être une simple promesse. Elle doit être une réalité tangible, portée par une volonté politique forte.

Colloque sur l’autonomie et la déficience mentale : comment favoriser l’inclusion ? – Intervention de Valérie De Bue

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À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, le Sénat a accueilli ce 21 mars un colloque intitulé « Autonomie et déficience mentale : comment favoriser l’inclusion ? », à notre initiative.

Cet événement s’inscrit dans la continuité de la résolution portée par le sénateur Philippe Dodrimont et adoptée en séance plénière le 17 mai 2024.

Soutenu par Special Olympics Belgium, ce colloque a réuni experts, associations, décideurs politiques et familles autour d’un objectif commun : améliorer concrètement l’inclusion des 165 000 personnes vivant avec une déficience intellectuelle en Belgique, en agissant notamment sur l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins et à la participation citoyenne.

Valérie De Bue, vice-présidente du Sénat, a ouvert ce colloque avec un message en rappelant l’importance de garantir à chaque personne en situation de handicap intellectuel sa pleine place dans notre société : accès aux droits, à l’éducation, à l’emploi, à la culture. Une société inclusive est une société plus juste.

Découvrez l’intégralité de son intervention ici

Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Chers collègues,

C’est avec une grande émotion et une immense fierté que je vous accueille aujourd’hui pour ce colloque intitulé « Autonomie et déficience mentale: comment favoriser l’inclusion ? ». Cette rencontre est bien plus qu’une discussion : c’est un engagement collectif, un pas vers une société plus juste, où chacun a sa place, indépendamment de ses capacités.

Met dit colloquium zetten we het inhoudelijke werk voort dat hier is aangevat, meer bepaald in het kader van het voorstel van resolutie dat we samen met Special Olympics Belgium hebben opgesteld. Dit initiatief, dat door de Senaat is aangenomen, streeft naar een betere inclusie van mensen met een mentale stoornis in onze samenleving. We willen daartoe concrete stappen zetten: het onderwijs toegankelijker maken, de professionele integratie vergemakkelijken, sportieve en culturele activiteiten aanmoedigen en aangepaste zorg verzekeren. Kortom, uit dit voorstel van resolutie blijkt onze vastberaden wil om woorden in daden om te zetten en daadwerkelijk het verschil te maken.

Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
Prenons l’exemple de Lou B., parrain de notre évènement. Ce jeune artiste talentueux, aveugle et atteint d’un trouble du spectre autistique, a su transformer son handicap en une force. Grâce à sa passion pour la musique et à un environnement bienveillant, il s’est révélé être un pianiste et chanteur exceptionnel, touchant le cœur du public lors de son passage dans « The Voice Belgique ». Son histoire illustre combien il est essentiel d’offrir des opportunités d’expression et de reconnaissance aux personnes en situation de handicap, car elles ont tant à apporter à notre société.

Aan de andere kant van de taalgrens herinnert voormalig minister Wivina Demeester, moeder van een zoon met het syndroom van Down en oprichtster van Monnikenheide, ons eraan hoe belangrijk de ondersteuning van de families is. Met dit dienstverleningscentrum creëerde ze een plek waar mensen met een mentale stoornis zich kunnen ontplooien, terwijl hun naasten even op adem kunnen komen. Het verhaal van Monnikenheide is een bron van inspiratie, uit een tijd waarin er nog weinig structuren of ondersteuning beschikbaar waren. Het bewijst bovendien dat er oplossingen kunnen worden gevonden voor een waardige opvang, aangepast aan de behoeften van iedereen.

L’histoire de Pascal Duquenne est également révélatrice du pouvoir de l’art et du spectacle comme outils d’inclusion. Acteur talentueux et artiste accompli, il a su prouver que le syndrome de Down n’était pas un frein à l’épanouissement personnel et professionnel. Récompensé pour son rôle marquant dans « Le Huitième Jour », il est aujourd’hui un modèle inspirant pour de nombreuses personnes en situation de handicap. Son parcours démontre qu’avec le bon accompagnement et la reconnaissance de leurs talents, les personnes déficientes mentales peuvent exceller et participer pleinement à la société.

Quant à Quentin Parent, artiste du Créahmbxl, il illustre une autre facette de l’inclusion à travers l’expression théâtrale. Grâce à son engagement dans diverses productions artistiques, il montre que le handicap ne doit pas être un obstacle à la créativité. Le théâtre lui permet de s’exprimer librement, de renforcer son autonomie et de partager ses émotions avec le public. Son parcours nous rappelle à quel point l’accès aux arts est fondamental pour l’épanouissement de chacun.

Laten we het tot slot hebben over Celine Ramaekers, turnster en atlete bij Special Olympics Belgium. Met haar parcours bewijst ze dat sport een krachtige hefboom kan zijn voor inclusie. Door verschillende medailles te winnen op de Nationale Spelen en deel te nemen aan de Wereldspelen in Berlijn, is zij een toonbeeld van doorzettingsvermogen en succes. Haar inzet als ambassadrice voor inclusie in de sport getuigt van de positieve impact van deze initiatieven op welzijn en persoonlijke groei.

Le monde du travail constitue un enjeu crucial. Trop peu d’employeurs sont sensibilisés aux bénéfices de l’inclusion et hésitent encore à embaucher des personnes porteuses d’une déficience mentale. Pourtant, des initiatives existent : en Wallonie et à Bruxelles, comme c’est le cas avec la Ferme Nos Pilifs, des entreprises de travail adapté permettent à ces personnes de s’insérer professionnellement, tandis qu’en Flandre, des programmes offrent aux personnes en situation de handicap des opportunités d’apprentissage sur le terrain. Malgré ces efforts, beaucoup de travailleurs en situation de déficience mentale restent confrontés à des contrats précaires, à des rémunérations insuffisantes ou à des aménagements inadaptés à leurs besoins spécifiques.

Ik ben ervan overtuigd dat iedereen zijn plaats moet kunnen vinden op de arbeidsmarkt en gewaardeerd moet worden om zijn of haar capaciteiten. Bedrijven kunnen worden aangemoedigd om een inclusiever beleid te voeren, niet door overdreven verplichtingen, maar via concrete stimulansen, zoals een systeem van subsidies voor de aanpassing van de werkplek. Gelijke kansen moeten een drijvende kracht zijn in onze samenleving, en professionele inclusie is daar een essentieel onderdeel van.

Un autre défi majeur est la sensibilisation des collègues et des employeurs. De nombreux travailleurs en situation de déficience mentale se heurtent encore à des préjugés ou à un manque d’adaptations dans leur environnement professionnel. La mise en place de formations spécifiques à destination des employeurs et des équipes de travail, ainsi que des aides financières incitatives, peut favoriser une intégration plus fluide et durable.

Tot slot moet de toegang tot zorg en sociale ondersteuning worden verbeterd. In België blijft het zorgaanbod versnipperd over de verschillende regio’s en beleidsniveaus. Mensen met een mentale stoornis en hun families worden vaak geconfronteerd met een ware lijdensweg om de juiste zorg te verkrijgen. De wachttijden voor een plaats in een gespecialiseerd centrum lopen soms op tot verschillende jaren, en de toegang tot gezondheidswerkers die opgeleid zijn in de specifieke behoeften van deze patiënten, blijft ontoereikend.

Les soins médicaux et psychologiques doivent être adaptés aux besoins spécifiques des personnes avec une déficience mentale. Par exemple, la communication avec un patient atteint d’une déficience mentale requiert des méthodes différentes, adaptées à sa compréhension et à son rythme. De même, les suivis en santé mentale pour ces publics sont rares, alors même que de nombreuses personnes souffrent de troubles anxieux ou dépressifs liés à leur isolement social et aux difficultés qu’elles rencontrent au quotidien.

We moeten de toegankelijkheid van de zorg opnieuw bekijken door de procedures te vereenvoudigen, innovatie te stimuleren en zorgverleners te ondersteunen die hun praktijken willen aanpassen. De keuzevrijheid van de families moet worden gewaarborgd, zodat ze kunnen opteren voor oplossingen die het beste aansluiten bij de behoeften van hun dierbaren. Er is een collectieve inspanning nodig om ervoor te zorgen dat iedereen, waar hij of zij ook woont in België, toegang heeft tot medische en therapeutische zorg op maat van zijn of haar situatie.

L’autonomie des personnes en situation de déficience mentale ne peut être un simple vœu pieux. Elle doit être une priorité politique et sociale. L’inclusion n’est pas un acte de charité, c’est un droit fondamental. Nous devons œuvrer pour une société qui valorise la diversité et reconnaît le potentiel de chacun.

Vandaag biedt dit colloquium ons de kans om ideeën uit te wisselen, voorstellen te doen en vooral in actie te komen. Want alleen samen kunnen we een samenleving opbouwen waarin iedereen, ongeacht zijn of haar mogelijkheden, zich volledig kan ontplooien.

Merci à toutes et tous pour votre engagement. Place aux discussions, place aux solutions !

Valérie De Bue clôture sa présidence ad interim : une présidence marquée par l’action et la modernisation

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Ce vendredi 21 février, Valérie De Bue a officiellement passé le relais après sept mois à la présidence ad interim du Sénat. Une période intense durant laquelle elle a œuvré pour moderniser l’institution. 

Durant son mandat, Valérie De Bue a porté une réforme institutionnelle d’envergure : la fusion des services de la Chambre des représentants et du Sénat.

Elle a également cloturé des travaux mémoriels importants, avec la mise en lumière du rôle des chemins de fer belges dans les déportations durant la Seconde Guerre mondiale et la remise de 30 recommandations concrètes.

Sur le plan diplomatique, son mandat a été rythmé par de nombreuses rencontres avec des partenaires internationaux. Canada, France, Allemagne : autant de collaborations renforcées pour affirmer la place de la Belgique sur la scène internationale.

Lors de son dernier discours en tant que Présidente, Valérie De Bue a tenu à saluer l’ensemble des équipes du Sénat. Des juristes aux communicants, en passant par les collaborateurs politiques et les équipes logistiques, elle a souligné l’importance de leur engagement quotidien.

« Une institution n’est rien sans celles et ceux qui la font vivre. Derrière chaque séance plénière, chaque rapport, chaque réforme, il y a des femmes et des hommes engagés, qui garantissent, souvent dans l’ombre, le bon fonctionnement de cette maison. » a-t-elle déclaré.

Valérie De Bue a adressé ses vœux de succès à son successeur, Vincent Blondel, qui prend la tête d’une institution en pleine mutation.

Notre groupe ainsi que l’ensemble du Mouvement réformateur salue son engagement et son travail au service d’un Sénat plus moderne et plus efficace.

 

Retrouvez ici le discours prononcé par Valérie De Bue

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Beste personeelsleden van de Senaat,

Het is met ontroering dat ik u vandaag toespreek bij de overdracht van het voorzitterschap. Het was een eer en een voorrecht om deze functie op te nemen. Ik wil dan ook iedereen bedanken die heeft bijgedragen tot de goede werking van onze instelling.

À vous, Monsieur « le Président » Blondel, je souhaite tout le succès possible dans cette mission qui est désormais la vôtre. Vous prenez la tête d’une assemblée dont le rôle, est amené à évoluer.

Comme le disait Winston Churchill : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. »

Zoals u weet, bepaalt het meerderheidsakkoord de afschaffing van de Senaat tegen 2029.

Une institution n’est rien sans celles et ceux qui la font vivre au quotidien. Aujourd’hui, pour ma dernière prise de parole au perchoir, je tiens à adresser un hommage appuyé à l’ensemble du personnel du Sénat.

Derrière chaque séance plénière, chaque commission, chaque rapport, il y a des femmes et des hommes qui, souvent dans l’ombre, assurent avec rigueur et engagement le bon fonctionnement de cette maison.

Onder jullie zijn er juristen die de teksten en procedures tot in de puntjes beheersen en daardoor de kwaliteit van het wetgevend werk waarborgen. Er zijn secretarissen en adviseurs die, dankzij hun expertise en onpartijdigheid, zorgen voor de continuïteit van de parlementaire werkzaamheden. Er zijn logistieke en technische diensten die gewoon onmisbaar zijn om onze zittingen in goede omstandigheden te kunnen laten plaatsvinden.

Il y a des communicants, qui veillent à ce que nos débats soient accessibles et compris du public. Il y a aussi les équipes du protocole, garantes du bon déroulement des cérémonies et des relations officielles. Nous pouvons également compter sur les personnes, qui nous assistent à l’étranger dans nos missions et facilitent nos échanges internationaux.

Enfin, il y a celles et ceux qui assurent le bon fonctionnement administratif du Sénat, depuis la gestion des ressources humaines jusqu’à la gestion financière, en passant par l’accueil, la documentation et les archives.

Je tiens à exprimer également mes remerciements au Directeur général et au Greffier, véritables chefs d’orchestre de notre institution, qui jonglent avec les dossiers, les urgences et parfois même avec notre impatience, le tout avec un flegme admirable !

Zonder uitzondering draagt ieder van hen bij tot de rijkdom en efficiëntie van deze instelling. De expertise die zij in de loop der jaren hebben opgebouwd, is kostbaar en moet meegenomen worden in de toekomstige fusie met de Kamer van volksvertegenwoordigers. Het is essentieel dat die overgang plaatsvindt met respect voor ieders loopbaan, vaardigheden en specificiteiten.

Cette période de transition ne doit en aucun cas faire oublier le travail remarquable accompli chaque jour par celles et ceux qui, par leur engagement et leur compétence, garantissent le bon fonctionnement de cette assemblée. Le Sénat, c’est avant tout vous.

Aux côtés des sénateurs, il y a aussi les collaborateurs politiques, qui jouent un rôle essentiel et souvent méconnu dans la vitalité du débat parlementaire. Ils assistent les élus dans la rédaction des textes, l’analyse des dossiers et la préparation des interventions en commission ou en séance plénière. Ils sont les chevilles ouvrières de nos travaux, apportant leur expertise, leur capacité d’analyse et leur engagement au service du débat démocratique.

Achter de schermen van het openbaar debat waken zij nauwlettend over het wetgevende aspect. Zij stellen onderbouwde argumenten op en zorgen ervoor dat de senatoren in staat zijn hun rol voluit te vervullen. Het zijn gepassioneerde vrouwen en mannen, vaak nog jong, die ook de toekomst van onze democratische instellingen belichamen.

Leur rôle doit être pleinement reconnu et valorisé, et je tiens aujourd’hui à les remercier pour leur engagement sans faille. Ils contribuent, chaque jour, à faire vivre cette maison et à donner du sens à nos travaux.

Pour ma part, ces 7 mois à la tête du Sénat ont été une expérience intense et enrichissante, que j’ai vécue du fond du cœur et avec un réel plaisir.

Ik verlaat deze functie met de voldoening dat ik een assemblee heb gediend waarvoor ik een diepe waardering heb, en met de overtuiging dat u, meneer de Voorzitter, dit werk vastberaden zult kunnen voortzetten.

Merci à toutes et tous pour votre engagement, et longue vie à notre démocratie.

Valérie De Bue
Présidente du Sénat

Situation critique à l’Est du Congo : nous demandons une action immédiate !

L’Est de la République démocratique du Congo est en proie à une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent. La ville de Goma est aujourd’hui le théâtre d’un conflit ouvert, marqué par une ingérence militaire étrangère et des violations massives des droits humains.
Des milliers de soldats rwandais soutiennent activement les rebelles du M23, violant la souveraineté de la RDC.
Plus de 400.000 déplacés fuient les combats, dans des conditions de survie précaires.
Les infrastructures civiles sont prises pour cible, menaçant la stabilité de toute la région des Grands Lacs.
La Belgique doit agir et peser sur la scène internationale pour mettre fin à ces atrocités. C’est pourquoi nous déposons une proposition de résolution au Sénat belge pour :
  •  Condamner fermement l’invasion rwandaise et exiger un retrait immédiat des troupes étrangères.
  • Demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et l’application de sanctions diplomatiques et économiques contre le Rwanda.
  • Renforcer l’aide humanitaire et soutenir les missions de maintien de la paix.
Ce n’est pas seulement une question de politique, mais d’humanité.
Nous appelons tous les parlementaires à soutenir cette résolution. Nous devons parler d’une seule voix : celle de la justice, de la paix et du respect du droit international.
Retrouvez ici le discours du chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven prononcé lors de la séance plénière du 21 février : 

Monsieur le Président,
Chers collègues,

Aujourd’hui, nous vous appelons à prendre position sur une crise d’une gravité extrême : la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Cette crise ne peut plus être ignorée. Depuis plusieurs mois, la ville de Goma ainsi que l’ensemble de la région frontalière entre la RDC et le Rwanda sont en proie à une escalade de violence qui dépasse le cadre d’un simple conflit local. Nous parlons ici d’une invasion déguisée, d’une violation flagrante du droit international, et d’un drame humanitaire qui appellent une réaction forte de notre part.

Des milliers de soldats de l’armée régulière rwandaise, en soutien au groupe rebelle du M23, ont franchi la frontière et sont directement impliqués dans les combats. Cette agression, dénoncée par de nombreux représentants au sein de l’Union européenne, constitue une atteinte intolérable à la souveraineté de la RDC. Face à cette situation, plusieurs grandes puissances occidentales ont conseillé à leurs ressortissants de fuir la ville de Goma, devenue un théâtre de guerre et ont rappelé leur personnel voir suspendu leur coopération.

Les chiffres sont accablants : plus de 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année. Les infrastructures vitales sont détruites, plongeant des centaines de milliers de civils dans des conditions de survie précaires. L’ONU et d’autres organisations internationales craignent une extension du conflit, risquant d’embraser toute la région des Grands Lacs, alors même que la Mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays subit des assauts répétés et est régulièrement prise pour cible.

La Belgique, à travers son histoire et son engagement pour la stabilité de cette région, ne peut rester silencieuse.
Une résolution ambitieuse est dès lors nécessaire.

C’est dans ce contexte que nous avons signé cette proposition de résolution portée. Ce texte que nous examinons aujourd’hui poursuit différents objectifs, à savoir :

1. Condamner fermement l’invasion rwandaise et exiger le retrait immédiat des forces militaires étrangères de la République Démocratique du Congo.
2. Appeler à une nouvelle réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, afin d’obtenir une condamnation explicite et des mesures contraignantes contre les responsables de ces violences.
3. Soutenir la MONUSCO dans leur mission de protection des civils et de stabilisation de la région.
4. Promouvoir des sanctions économiques et diplomatiques contre le Rwanda, incluant la suspension des accords commerciaux et financiers tant que ce pays n’aura pas cessé son soutien au M23.
5. Renforcer notre aide humanitaire, en collaboration avec l’Union européenne et les organisations non gouvernementales.

Mes chers collègues, au-delà des enjeux diplomatiques et stratégiques, c’est une question de responsabilité. La population congolaise attend de la communauté internationale qu’elle entende sa détresse et sa colère et qu’elle prenne pleinement ses responsabilités.

Aujourd’hui, il n’est pas exclusivement question de droit, mais avant tout et surtout : d’humanité. Les massacres, les exécutions sommaires, les violences sexuelles, les déplacements massifs de population ne peuvent être tolérés.

Il est de notre devoir de nous positionner avec fermeté. Cette résolution, loin d’être une simple déclaration de principe, est un appel à l’action. Elle engage la Belgique à peser sur la scène internationale, à utiliser les leviers diplomatiques et économiques pour mettre un terme à cette tragédie qui se déroule sous nos yeux.
Nous devons dépasser nos clivages politiques et parler d’une seule voix. La Belgique a toujours été un pays engagé pour la paix et la justice. En adoptant cette résolution, nous envoyons un signal clair : nous ne tolérerons pas l’impunité et nous défendrons, avec détermination, les principes du droit international et des droits de l’Homme.

Le fait que des propositions de résolutions similaires soient soumises dans plusieurs assemblées parlementaires de notre pays semble selon nous être une bonne chose. Cela renforce, en effet, le message que nous voulons délivrer. De plus, la portée des textes délivrés par notre haute assemblée demeure importante, notamment à l’étranger.

Je vous invite donc, Mesdames et Messieurs, à soutenir cette proposition de résolution.

Je vous remercie.

Véronique Durenne participe à sa première session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe

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Du 22 au 26 janvier, la sénatrice Véronique Durenne a participé à sa première session de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organe clé de la démocratie européenne qui œuvre depuis 75 ans à la protection des droits humains et des valeurs fondamentales.

Créée en 1949, l’APCE réunit aujourd’hui 306 parlementaires issus des 46 États membres du Conseil de l’Europe. Elle joue un rôle majeur dans le renforcement des institutions démocratiques, le respect de l’État de droit et la promotion des libertés fondamentales. Elle a notamment été à l’origine de grandes avancées, comme l’abolition de la peine de mort en Europe ou l’accompagnement des pays de l’Est dans leur transition démocratique après 1989.

Tout au long de la semaine, les débats ont porté sur :

  • La situation politique en Géorgie : l’Assemblée a exprimé sa profonde inquiétude face au recul des droits fondamentaux dans le pays et s’est interrogée sur l’avenir de la délégation géorgienne au sein de l’APCE.
  • Les élections au Bélarus : un appel pressant a été lancé pour garantir la tenue d’élections libres et équitables, dans un contexte de forte répression politique.
  • Un engagement européen renforcé pour une paix durable en Ukraine : les parlementaires ont débattu de la nécessité de soutenir l’Ukraine face à l’agression russe et d’instaurer un nouvel ordre international basé sur le respect des règles et du droit international.
  • Régulation de l’influence étrangère et des entreprises militaires privées : en commission des questions juridiques et des droits de l’homme, plusieurs rapports ont mis en lumière les risques liés aux ingérences étrangères et à l’absence de cadre juridique clair pour les mercenaires et entreprises militaires privées.

Membre du groupe libéral ALDE, Véronique Durenne a pu échanger avec ses collègues européens sur ces défis majeurs. « L’Europe doit rester unie face aux menaces contre nos démocraties. L’APCE joue un rôle clé en tant que gardienne des droits fondamentaux, et il est essentiel que nous continuions à défendre ces valeurs communes », a-t-elle déclaré à l’issue de la session.

Enfin, cette semaine de travail s’est conclue par un moment de recueillement à l’occasion de la commémoration des 80 ans de la libération d’Auschwitz, un devoir de mémoire essentiel pour ne jamais oublier les horreurs du passé et lutter contre toute forme de haine et d’extrémisme.

Implication des chemins de fer belges dans les déportations durant la Seconde Guerre Mondiale : le Groupe des Sages remet ses conclusions au Gouvernement fédéral

Ce vendredi 17 janvier, le Groupe des Sages mis sur pied à l’initiative du Gouvernement fédéral a présenté au Sénat ses propositions sur les initiatives à prendre suite à l’implication des chemins de fer belges dans l’organisation de convois de déportation qui ont mené plus de 25.000 Juifs, Roms, prisonniers politiques et travailleurs forcés vers Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale.

Le groupe a ainsi adressé au Gouvernement 30 recommandations pour assumer collectivement cette page sombre de notre histoire, avec dignité et intégrité.

 

En décembre 2023, une étude du CegeSoma (le Centre d’Étude Guerre et Société des Archives de l’Etat) réalisée à la demande conjointe du Sénat et du Ministre de la Mobilité levait le voile sur l’implication des chemins de fer belges dans la Déportation de Juifs, des Roms, des prisonniers politiques et des travailleurs forcés durant la Seconde Guerre mondiale.

À la lumière de ces révélations, et considérant que ces faits relèvent d’une responsabilité collective historique, le Gouvernement fédéral a mis en place, sur proposition du Ministre de la Mobilité, un Groupe des Sages chargé de se pencher sur les suites à apporter aux conclusions de cette étude.
Le Groupe des Sages a été mandaté pour mener un travail sous trois volets : faire connaître vérité, assurer la transmission et proposer des formes de réparation.
Composé de douze membres aux profils variés en termes de genre, d’âge, de langue, de profil et de sensibilité, ce Groupe des Sages s’est réuni à huis clos à dix reprises entre le 27 mars et le 25 novembre 2024. Il a travaillé en totale autonomie, avec le soutien logistique du Sénat.

Le Groupe s’est fondé sur les conclusions de l’étude historique du CegeSoma, sur des auditions des acteurs concernés et sur des avis écrits. Il a notamment examiné les précédents belges et étrangers en matière de reconnaissance des traumatismes et de réparation. Il a entendu les parties prenantes pour formuler des suggestions d’actions à entreprendre en matière de réparation aux victimes, de transmission et de diffusion de la vérité historique. Les fruits de leurs travaux ont été consignés dans le rapport présenté ce vendredi 17 janvier.

Dans ses conclusions, le Groupe des Sages émet trente recommandations, privilégiant les actions concrètes et réalisables. Parmi elles, la poursuite, l’extension et le financement d’actions mémorielles, l’amélioration du statut des victimes, la présentation d’excuses officielles par la SNCB, la mise en œuvre de diverses actions de communication à destination du grand public et en particulier des jeunes générations, visant à faire connaître la réalité révélée par l’étude historique, le développement d’outils pédagogiques… Le Groupe souligne l’importance d’accentuer la coordination des dispositifs et initiatives existants en matière de mémoire, d’éducation et de renforcement de la citoyenneté, ainsi que leur évaluation.

Ces enseignements concernent, d’une part, le renforcement des règles de gouvernance, et, d’autre part, la formation du personnel du secteur public, au sens large, et du secteur privé, aux enjeux sociétaux et à l’esprit critique, et particulier à la gestion des dilemmes moraux. Ces mécanismes sont indispensables, insiste le Groupe, afin de préserver l’Etat de droit, la résilience démocratique de nos institutions, administrations et entreprises, et de garantir le respect des droits fondamentaux. Indispensables pour le présent et le futur, pour faire en sorte que ce passé ne se reproduise plus.

Le Groupe des Sages a remis ces recommandations au Gouvernement actuel. Il appelle à leur mise en œuvre. Elles devront ainsi figurer dans la prochaine Déclaration de politique générale.

Télécharger le rapport

 

Retrouvez ci-dessous le discours prononcé par la Présidente du Sénat Valérie De Bue

Mesdames et Messieurs,

Merci de votre présence et bienvenue au Sénat.

C’est un honneur particulier pour nous de vous accueillir ici aujourd’hui. Cette réunion marque un moment important dans le processus de réflexion sur un chapitre sombre de notre histoire : le rôle des chemins de fer belges pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment dans la déportation des Juifs, des Roms, des prisonniers politiques et des travailleurs forcés. Le Sénat a joué un rôle clair dans la genèse du Groupe des Sages.

Tout a commencé par une question parlementaire en 2018 sur le rôle de la SNCB pendant la Seconde Guerre mondiale. La réponse était claire : une recherche historique était essentielle. En 2019, la Chambre a adopté une résolution appelant à une étude indépendante. Ensuite, Monsieur François Bellot, ministre de la Mobilité de l’époque, a adressé une demande au Sénat, sous la présidence de Monsieur Brotchi et de Madame Laruelle respectivement, de faciliter cette recherche. Le Sénat a reconnu l’importance de cette mission et l’a assumée avec responsabilité.

Après une période de préparation, quelque peu retardée par la pandémie de COVID, le Sénat, sous la présidence de Madame D’Hose, et le gouvernement fédéral ont confié en janvier 2022 au CegeSoma la mission formelle d’une recherche approfondie, non seulement sur la déportation des Juifs, mais aussi des Roms, des prisonniers politiques et des travailleurs forcés. En décembre 2023, le chercheur Nico Wouters a présenté les résultats ici au Sénat.

Le ministre Gilkinet a ensuite souligné, au nom du gouvernement fédéral, la nécessité d’une suite appropriée à cet important rapport de recherche. C’est ainsi que le Groupe des Sages a été créé, avec la mission de réfléchir à des mesures concrètes. Le Groupe a pu compter sur le soutien logistique du Sénat pour l’organisation et le soutien des réunions.

La composition du Groupe a fait l’objet d’une grande attention, avec un souci d’équilibre en termes de langues, de genre, d’origine et d’expertise. Sous la direction compétente de Madame Tulkens et grâce à la précieuse expertise de Monsieur Wouters, le Groupe a reçu un mandat important et complexe : comment pouvons-nous, en tant que société, faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais ? Comment honorer les victimes de manière respectueuse ? Comment pouvons-nous reconnaître la souffrance et favoriser la réparation ? Et, peut-être le plus important, comment transmettons-nous ces leçons essentielles aux générations futures ?
Le Sénat étudiera les recommandations du Groupe des Sages avec la plus grande attention et cherchera des moyens concrets de contribuer à la mise en œuvre et à la diffusion des recommandations, en commençant par une présentation du rapport par le Groupe des Sages, suivie d’un échange de vues lors d’une des prochaines réunions de la Commission des Affaires institutionnelles.

Permettez-moi de conclure en affirmant, Mesdames et Messieurs, que le Sénat est fier d’avoir joué un rôle dans ce processus crucial de recherche historique et de réflexion. Il est d’une importance capitale que nous continuions à tirer les leçons du passé afin de construire un avenir meilleur, un avenir dans lequel de telles tragédies ne se reproduiront plus jamais.

Je donne maintenant volontiers la parole à Madame Françoise Tulkens, présidente du Groupe des Sages, et à Monsieur Guido Gryseels, vice-président du Groupe, pour un exposé sur les conclusions et les recommandations. Ensuite, le ministre Gilkinet prendra la parole, après quoi il y aura une séance de questions pour la presse.

Je vous remercie.

La Chambre et le Sénat approuvent la fusion de leurs administrations : un Parlement fédéral modernisé et efficace !

La fusion des administrations de la Chambre des représentants et du Sénat vient d’être approuvée, marquant une étape majeure dans la modernisation du Parlement fédéral.

Cette initiative, portée par Valérie De Bue, présidente du Sénat et soutenue par Peter De Roover, président de la Chambre (N-VA), incarne une vision commune d’efficacité, de rationalisation et de modernisation des institutions.

Le groupe MR au Sénat, mené par son chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven, a soutenu dès le départ cette proposition de notre présidente d’assemblée.

Depuis sa prise de fonctions, Valérie De Bue a fait preuve de détermination pour moderniser l’institution. Cette fusion, qui rassemblera d’ici la fin de l’année les 750 fonctionnaires des deux assemblées sous un même employeur, est une première en Belgique. Elle permettra de créer une structure administrative unifiée, dotée d’un statut unique pour le personnel et d’un budget commun.

« Cette fusion, que j’ai portée avec conviction, est une opportunité unique de mutualiser nos ressources tout en respectant les droits des employés. Elle représente une réponse concrète aux exigences actuelles d’efficacité et de modernisation », a déclaré Valérie De Bue.

Avec cette fusion, le personnel des deux assemblées travaillera selon une mission commune, au service à la fois de la Chambre et du Sénat. Des réformes ambitieuses prévoient également un fonds d’investissement pour la gestion commune des infrastructures parlementaires d’ici 2026. L’ensemble des modalités pratiques et juridiques sera défini dans les mois à venir, en concertation avec les fonctionnaires.

En dépassant les clivages politiques, le MR montre une fois de plus qu’il est un acteur incontournable pour relever les défis institutionnels du pays. Cette modernisation parlementaire ne préfigure pas la fusion des deux chambres, mais renforce leur efficacité tout en respectant les cadres constitutionnels.

Retrouvez l’article complet dans Le Soir

Véronique Durenne prête serment comme Sénatrice

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Ce vendredi 13 décembre 2024, Véronique Durenne a prêté serment en tant que Sénatrice. Une cérémonie marquant le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière politique.

Une transition dans la continuité
Déjà Sénatrice auparavant, Véronique Durenne reprend son mandat avec une expérience solide et un engagement renouvelé. Elle succède à Marie-Christine Marghem, qui a récemment pris ses fonctions de bourgmestre à Tournai.

Véronique Durenne continuera à œuvrer pour faire entendre les priorités du MR au sein de l’institution, notamment sur des dossiers essentiels comme l’égalité des chances.

Véronique Durenne a déclaré : « Je suis honorée de reprendre ce rôle au Sénat. Je continuerai à porter les valeurs de notre mouvement et à travailler, avec énergie et détermination, pour répondre aux attentes des citoyens. »

Toute l’équipe du MR lui souhaite le meilleur dans ses nouvelles fonctions. Nous sommes convaincus qu’elle poursuivra son travail avec la même rigueur et la même passion qui caractérisent son engagement politique.

Clôture de l’année 2024 : les voeux de la Présidente Valérie De Bue

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En ce vendredi 13 décembre 2024, lors de la dernière séance plénière de l’année, la Présidente du Sénat, Valérie De Bue, a pris la parole pour clôturer une année riche en défis et en accomplissements.

La Présidente a rappelé l’importance des élections libres qui, cette année, ont mobilisé les citoyens belges à tous les niveaux : local, régional, fédéral et européen. Ce processus démocratique, garant de paix et de respect mutuel, a également résonné à l’échelle internationale, marquant l’année comme un symbole de participation citoyenne.

Dans un contexte mondial complexe, Valérie De Bue a évoqué les crises persistantes et les aspirations universelles à un avenir meilleur.

Alors que l’année s’achève, la Présidente a appelé à rechercher la lumière dans nos actions, reprenant les mots du philosophe Lao-Tse : « Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres ». Elle a également invité chacun à faire de 2025 une année de progrès, de prospérité et de solidarité.

Enfin, Valérie De Bue a tenu à remercier l’ensemble des sénateurs et le personnel du Sénat pour leur engagement tout au long de l’année.

 

Découvrez le discours complet ci-dessous : 

Mesdames et Messieurs les Sénateurs, chers collègues,

Nous voici réunis pour la dernière séance plénière de cette année 2024, une année marquée, plus que jamais, par le souffle de la démocratie et la voix des citoyens.

Cette année a été celle des urnes. Nous avons voté dans nos communes, nos provinces, nos entités fédérées, en Belgique, et au sein de l’Union européenne. Au-delà de nos frontières, ce sont près de 4 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale, qui ont exercé leur droit démocratique.

Les élections libres sont le pilier essentiel de toute démocratie vivante. Elles garantissent que les institutions restent en phase avec les attentes et aspirations des citoyens. Elles garantissent également que la transition du pouvoir s’opère dans un esprit de paix et de respect mutuel. C’est là la véritable force des systèmes démocratiques : leur capacité à évoluer dans le calme, à écouter les voix plurielles et à tracer des chemins nouveaux.

Malheureusement, cette réalité demeure un luxe inaccessible dans de nombreuses régions du monde. Les événements récents en Syrie nous rappellent avec force les ravages qu’un régime autoritaire peut infliger à son peuple et à son pays.

Chers collègues, Alors que l’année 2024 s’achève, nous entrons dans une période propice au bilan, mais aussi à la réflexion. Dans le contexte belge, nous pouvons espérer que les efforts en cours aboutiront rapidement à la formation d’un gouvernement fédéral stable, capable de répondre aux défis urgents auxquels notre pays est confronté.

Les jours qui viennent sont souvent courts et sombres, mais ils nous invitent à rechercher la lumière dans nos actions. Permettez-moi de partager avec vous cette sagesse intemporelle du philosophe Lao-Tse : « Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres. »

Bientôt, 2025 se lèvera, porteuse de nouvelles opportunités, de défis à relever et, surtout, d’espoirs à nourrir. Que cette nouvelle année soit synonyme de progrès pour nos institutions, de prospérité pour notre pays et de solidarité entre nos concitoyens.

Je tiens à remercier chaleureusement chacune et chacun d’entre vous pour votre engagement tout au long de cette année. Mes pensées vont également à l’ensemble du personnel du Sénat, dont le dévouement et le professionnalisme rendent notre travail possible.

Je vous souhaite, à vous tous, ainsi qu’à vos proches, une fin d’année sereine et lumineuse.

Je vous souhaite, à vous tous, ainsi qu’à vos proches, une fin d’année sereine et lumineuse.

Merci.

Un Sénat exemplaire grâce au MR et à la Présidente : effort budgétaire, fusion des services inédit avec La Chambre des représentants et gestion commune des bâtiments

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Le Sénat a franchi une étape en approuvant son budget 2025 lors de la séance plénière du vendredi 29 novembre.
Dans un contexte budgétaire exigeant, le MR sénat et la présidente Valérie De Bue sont à initiative de plusieurs avancées majeures pour la modernisation de l’institution, tout en maîtrisant les dépenses.
Des synergies renforcées pour plus d’efficacité
Le Sénat adopte une trajectoire résolument responsable. Cette décision a été rendue possible grâce à une gestion rigoureuse et une recherche constante de synergies entre institutions.
Réduction des dépenses de 2 millions d’euros ;
Mise en place de synergies avec la Chambre des représentants pour rationaliser les services et la gestion des bâtiments ;
Décroissance des coûts liés aux sénateurs depuis 2014.
Cela démontre qu’une réforme intelligente est possible sans remettre en question l’utilité du Sénat, garant des principes fédéraux de notre démocratie.
Et demain ?
Le MR soutient le maintien d’un Sénat moderne et utile, en phase avec les enjeux actuels. Nous plaidons pour un rôle élargi, notamment dans le contrôle des décisions fédérales et la coordination entre les entités fédérées. Le Sénat pourrait ainsi devenir un véritable moteur de dialogue et de collaboration dans notre État fédéral. Réformer ne signifie pas supprimer. Le Sénat peut et doit continuer à jouer un rôle clé en Belgique, en veillant au bon fonctionnement de nos institutions tout en s’inscrivant dans une gestion rigoureuse des deniers publics.

Avec cet engagement, le MR continue de défendre une gouvernance moderne et responsable, en plaçant l’intérêt des citoyens et des institutions au cœur de ses priorités.