Résolution visant à définir une politique en matière de ménopause : une avancée législative marquée par l’intervention de Véronique Durenne

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Le 8 mars 2024, journée internationale des droits des femmes, a marqué un tournant significatif pour la reconnaissance et l’encadrement de la ménopause en Belgique.

À cette date symbolique, le Sénat a approuvé en séance plénière un rapport d’information visant à définir une politique de prise en charge de la ménopause, document cosigné par des représentants de divers partis, dont Véronique Durenne pour notre groupe MR.

Ce rapport, fruit de l’engagement et des auditions menées par les sénateurs, met en lumière les effets souvent sous-estimés de la (péri)ménopause sur la vie des femmes, tant sur le plan physique que mental et social. Touchant toutes les femmes à un moment de leur vie, la ménopause se manifeste par une palette de symptômes variés, allant des bouffées de chaleur aux troubles du sommeil, en passant par une baisse de la libido et bien d’autres désagréments.

L’objectif de cette résolution législative est ambitieux : évaluer les diagnostics et traitements des troubles liés à la ménopause, estimer les coûts directs et indirects pour les soins de santé, mener des études scientifiques, sensibiliser le grand public ainsi que les professionnels de santé, et envisager la possibilité d’un remboursement des traitements.

Véronique Durenne, intervenante principale pour le groupe MR, a souligné lors de son discours l’importance de briser le tabou entourant la ménopause. Elle a mis en avant la nécessité de protéger les femmes contre la discrimination au travail, de réduire l’absentéisme et de minimiser les impacts négatifs sur leur santé et leur vie de couple.

Notre groupe a activement participé à l’élaboration de ce rapport, proposant près de 20 amendements pour enrichir le texte, en consultation avec des gynécologues spécialistes. Ces amendements, adoptés en comité, visent à apporter une meilleure compréhension de la ménopause, à encourager les consultations médicales, à mettre en garde contre l’errance médicale et à informer sur les risques associés à une ménopause non traitée, tels que l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires.

Le rapport appelle également à une approche individualisée lors des consultations médicales, à la vigilance concernant la publicité autour de certains remèdes et à l’information des femmes sur l’importance des visites régulières chez le gynécologue. Il propose en outre la création d’un label ménopause pour assurer une qualité de soins dans les cliniques spécialisées et suggère des initiatives de sensibilisation, telles que les cafés ménopause, pour démystifier ce sujet.

L’approbation unanime de ce rapport par le Sénat envoie un message fort et positif à toutes les femmes, reconnaissant la ménopause comme une question de santé publique qui mérite attention et soutien. Grâce à l’engagement de Véronique Durenne et de notre groupe, cette législation marque un pas important vers une meilleure prise en charge de la ménopause en Belgique, illustrant l’engagement du MR envers le bien-être des femmes à travers le pays.

Retrouvez ici la résolution 

Vers un Fédéralisme de Coopération : notre proposition pour moderniser le Sénat

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Dans une ère où les défis sociaux, économiques et environnementaux transcendent les frontières des entités fédérées, l’intérêt pour un fédéralisme de coopération devient plus pressant que jamais. C’est dans ce contexte que la proposition de révision de la Constitution déposée par notre groupe, visant à transformer le Sénat en une assemblée de décision rassemblant les différentes entités du pays, trouve toute son importance. Cette initiative marque un pas décisif vers une Belgique où la collaboration entre les différentes strates de gouvernance n’est pas seulement encouragée mais institutionnalisée, reflétant un engagement renouvelé envers une gouvernance plus unie, efficace et réactive aux besoins de ses citoyens.

Voici les principaux aspects de notre proposition :

Composition et fonctionnement

Le Sénat réformé serait composé d’élus de la Chambre, issus d’une circonscription fédérale, et d’élus des entités fédérées, assurant ainsi une représentation équilibrée et proportionnelle des différentes régions du pays. Les décisions seraient prises à la majorité qualifiée, instaurant un processus décisionnel qui favorise la concertation et l’inclusion.

Rôle renforcé en tant qu’assemblée de décision

Au cœur de cette réforme, le Sénat se verrait attribuer un rôle central dans l’arbitrage des questions majeures concernant la répartition des charges entre les entités, ainsi que dans la résolution de différends, consolidant son rôle comme chambre d’arbitrage essentielle.

Engagement envers la transparence et la redevabilité

La réforme prévoit un mécanisme par lequel les ministres seraient tenus de rendre compte au Sénat des décisions importantes, notamment celles prises par le Comité de concertation. Un comité de suivi serait également établi, renforçant la transparence et la redevabilité au sein de la gouvernance belge.

Modernisation par la suppression des sénateurs cooptés

La proposition envisage la suppression des sénateurs cooptés, une étape considérée comme cruciale pour moderniser l’institution et la rendre plus efficiente, tout en réalisant des économies significatives.

Plateforme pour les évolutions institutionnelles

Enfin, le Sénat rénové jouerait un rôle prépondérant dans la préparation et l’adaptation aux évolutions institutionnelles futures, en impliquant les différentes entités dans les réformes majeures et en servant d’arbitre lors de litiges, facilitant ainsi une évolution harmonieuse du système institutionnel belge.

Cette proposition de transformation du Sénat en une assemblée de décision est plus qu’une réforme institutionnelle ; c’est une déclaration d’engagement envers un fédéralisme de coopération, où chaque entité, grande ou petite, trouve sa voix dans un dialogue constructif et orienté vers l’avenir. En renforçant le rôle du Sénat comme pivot de cette coopération, la Belgique se dote des outils nécessaires pour naviguer avec agilité et unité dans le paysage complexe du XXIe siècle.

 

Retrouvez ici notre proposition

Nous proposons une révision constitutionnelle pour garantir la neutralité de l’État

Le groupe MR au Sénat, avec à la barre son chef de groupe Gaëtan Van Goidsenhoven et son Président Georges-Louis Bouchez, prend l’initiative en déposant une proposition de déclaration de révision constitutionnelle visant à inscrire de manière explicite les principes de neutralité de l’État et d’impartialité de son action.

Cette démarche reflète l’engagement du MR envers la préservation des valeurs fondamentales et la construction d’un avenir équilibré pour la Belgique.

Georges-Louis Bouchez porte cette proposition au cœur des débats politiques. Sa vision claire et sa détermination à anticiper les besoins futurs de la Belgique font du MR un acteur clé dans l’élaboration d’une gouvernance solide et éclairée.

Georges-Louis Bouchez : « La Belgique mérite une Constitution qui reflète pleinement notre diversité tout en préservant nos valeurs fondamentales. La neutralité de l’État est la pierre angulaire d’une société équilibrée et tolérante. »

Face à une Belgique de plus en plus plurielle, la proposition du MR s’inscrit dans une réponse pragmatique pour assurer la cohésion sociale. La reconnaissance constitutionnelle de la neutralité de l’État garantit une gouvernance équitable, préservant les droits de tous les citoyens, indépendamment de leurs convictions ou de leur origine. C’est là tout le respect de la diversité dans notre société.

Gaëtan Van Goidsenhoven : « Notre proposition de révision constitutionnelle vise à établir les bases d’une Belgique unie, respectueuse de la diversité et ancrée dans des principes de neutralité et d’équité. »

La proposition de déclaration de révision de la Constitution du MR répond à des impératifs actuels et futurs. Elle vise à doter la Belgique d’outils constitutionnels clairs pour préserver la neutralité de l’État, garantir l’égalité devant la loi, et renforcer le vivre-ensemble dans une société diverse.

Le Mouvement réformateur invite l’ensemble de la classe politique à se joindre à cette proposition constructive.

En plaidant pour la neutralité de l’État, le MR ouvre un dialogue essentiel pour l’avenir du pays. Il appelle à une collaboration transpartisane pour construire une Belgique forte, où chaque citoyen se sent respecté et égal devant la loi.

Le Sénat franchit une étape cruciale vers une démocratie plus participative et inclusive

Aujourd’hui, le Sénat marque un tournant en adoptant une proposition de loi visant à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel.

 

Cette initiative s’inscrit dans l’accord de gouvernement du 30 septembre 2020, promettant de nouvelles formes de participation citoyenne réunissant parlementaires et citoyens tirés au sort.

 

La proposition de loi, identique à celle adoptée par la Chambre en février 2023, vise à établir le fondement légal nécessaire pour la mise en place de commissions mixtes et de panels citoyens. Elle s’inscrit dans une volonté de convergence entre les deux assemblées, soulignant l’importance d’une démocratie délibérative pour enrichir le système démocratique.

Le Mouvement Réformateur exprime son soutien à cette démarche positive. Jean-Paul Wahl, sénateur MR, souligne l’importance de cette proposition dans son intervention devant le Sénat.

Il affirme : « La mise en place de commissions mixtes et de panels citoyens constitue un pas significatif vers une implication accrue des citoyens dans le processus décisionnel. »

La proposition encourage une participation citoyenne directe à travers le tirage au sort, réduisant ainsi le fossé entre les élus et la population. Les thématiques abordées par ces organes consultatifs seront définies par le Sénat, permettant ainsi de traiter des sujets cruciaux pour la société.

Jean-Paul Wahl souligne également que ces initiatives ne remplaceront jamais le travail parlementaire, mais viendront le compléter et l’enrichir. Il insiste sur le rôle complémentaire de ces panels citoyens et commissions mixtes dans le renforcement de la démocratie.

En conclusion, cette proposition représente un acte important pour l’avenir de la démocratie belge. Elle contribue à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions politiques en offrant une gouvernance plus inclusive et participative.

En adoptant cette mesure, le Sénat s’engage résolument vers une démocratie moderne et dynamique, répondant aux attentes de la société.

Le MR salue cette avancée et encourage le renouvellement continu de la démocratie, conformément à l’esprit de l’accord de gouvernement.

Nous affirmons notre position sur le conflit au Proche-Orient

Aujourd’hui, le Mouvement Réformateur tient à exprimer de manière franche et directe sa position sur la situation complexe qui prévaut au Proche-Orient.

Le groupe MR a voté en séance plénière de ce 2 février en faveur de la proposition de résolution discutée au sein de la commission du Renouveau démocratique, de la Citoyenneté, et des Affaires internationales du Sénat.

Nous condamnons catégoriquement les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Les images de ces actes barbares, révélées lors des auditions en commission à l’initiative du Président Georges-Louis Bouchez, nous ont tous profondément choqués. Le groupe MR ne mâche pas ses mots pour dénoncer l’acharnement et la férocité des assaillants du Hamas dont les actes sont inacceptables.

En réponse à ces attaques, Israël a lancé une riposte massive dans la bande de Gaza, provoquant une situation extrêmement préoccupante avec un nombre considérable de victimes civiles innocentes, dont de nombreux enfants.

Le MR, soucieux du respect du droit international humanitaire, appelle à un cessez-le-feu immédiat et durable, soulignant la nécessité d’une réponse militaire proportionnée.

Gregor Freches : La Belgique, en tant que présidente de l’Union européenne, doit jouer un rôle de premier plan dans la promotion de la paix. Nous appelons à une action diplomatique soutenue et à des mesures concrètes pour soulager l’urgence humanitaire à Gaza.

Nous appelons à la libération immédiate et sans condition des otages, détenus depuis 118 jours, et condamnons fermement toute prise d’otages.

Gregor Freches : Nous condamnons fermement les attaques terroristes du Hamas, tout en reconnaissant la nécessité d’une réponse proportionnée d’Israël. Notre position est claire : un cessez-le-feu immédiat et durable est essentiel.

La proposition de résolution met l’accent sur la protection des civils, le respect du droit international, et la promotion d’une résolution pacifique du conflit.

Nous soutenons activement les décisions de la Cour internationale de Justice et appelle à des mesures diplomatiques pour une solution à deux États.

Notre vote est clairement en faveur, soulignant ainsi l’engagement du groupe envers une approche équilibrée, la protection des droits fondamentaux, et la recherche d’une solution pacifique et durable au conflit au Proche-Orient.

Conscient de la gravité des événements et de son caractère irréparable, nous appelons à l’unité et à la responsabilité dans la recherche de solutions qui favorisent la paix et le respect des droits de l’homme.

Le MR s’engage pour le droit à l’autodétermination corporelle et la lutte contre les violences obstétricales

Aujourd’hui, Sabine Laruelle prend la parole avec fermeté pour exprimer l’engagement du groupe MR en faveur du droit à l’autodétermination corporelle et de la lutte contre les violences obstétricales et gynécologues.

La rapporteuse Véronique Durenne a joué un rôle clé dans ce dossier délicat, démontrant une attitude constructive et de compromis tout au long du processus.

Le rapport d’information présenté lors de la séance plénière de ce 2 février met en lumière l’existence de violences gynécologiques et obstétricales en Belgique. Nous avons soutenu les 38 amendements, fruits d’un consensus au sein de la majorité, qui ont amélioré le texte initial sur base des recommandations émises par les gynécologues et obstétriciens du pays.

Véronique Durenne : Les violences gynécologiques et obstétricales en Belgique sont une réalité encore trop peu explorées.  Ce rapport met en lumière une prise de conscience indispensable pour éradiquer ces violences et garantir à chaque femme le respect qu’elle mérite. Notre engagement, c’est de faire de la protection de la femme et de son droit à l’autodétermination une priorité incontestable.

Sabine Laruelle précise : « Nous insistons sur 3 principes fondamentaux : le droit à l’autodétermination de la femme, le consentement éclairé, et la non-discrimination. Je salue le travail conséquent et de qualité réalisé par le Sénat sur ce sujet crucial, soulignant l’importance d’une vigilance continue, de la prévention et de la sensibilisation pour éviter les blessures que ces violences peuvent infliger ».

Le MR reconnaît la nécessité d’une formation et de sensibilisation des acteurs de la santé pour donner un sens concret à ces principes. Cependant, nous insistons sur la qualité de travail des gynécologues et obstétriciens. Nous sommes également conscients de la réalité de terrain.

Nous nous réjouissons des nouvelles modifications apportées au rapport depuis juin dernier, particulièrement en ce qui concerne les pratiques médicales. Ces ajustements, centrés sur la transparence des chiffres et des pratiques, visent à mettre en avant les bonnes pratiques tout en sensibilisant aux conséquences néfastes des violences obstétricales.

Avec un vote positif, nous exprimons notre soutien à un texte qui, malgré ses nuances, vise à protéger la femme et à sensibiliser la société aux réalités souvent minimisées des violences gynécologiques et obstétricales.

Une nouvelle ère européenne commence à Namur

Aujourd’hui, les Co-Présidents du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes, Mme Eliane Tillieux et M. Gaëtan Van Goidsenhoven, ont présidé la Réunion des Présidents de la COSAC à Namur, marquant ainsi le début de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne.

Le Comité d’avis fédéral, représenté par ses présidents, a souligné sa légitimité accrue dans le contexte actuel. En tant que voix parlementaire de la Belgique, le Comité a joué un rôle central dans l’élaboration des priorités de la présidence belge, mettant en avant les intérêts et les préoccupations de la population belge dans le débat européen.

Gaëtan Van Goidsenhoven, Chef de groupe MR au Sénat et co-président de ce comité, a déclaré : « Avec les élections et les défis actuels, le Comité d’avis fédéral se positionne comme un acteur clé. Notre légitimité découle de la représentation de la diversité belge et de notre engagement important tout au long de cette législature. Nous avons rencontré un grand nombre de personnalités européennes.».

Pour l’heure, la présidence belge a présenté un programme ambitieux axé sur la défense de l’état de droit, le renforcement de la compétitivité, la transition écologique, le programme social et sanitaire, la protection des individus et des frontières, et la promotion de l’Europe mondiale.

Ces priorités ont été discutées en profondeur lors de la Réunion des Présidents de la COSAC.

À l’instar des précédentes COSAC, la réunion de ce jour a été un lieu de débats constructifs, mettant en lumière les défis et les opportunités de l’Union européenne.

Les interventions de Mme Hadja Lahbib, Ministre des Affaires étrangères, et de M. Guy Verhofstadt, Membre du Parlement européen, ont fortement enrichi les discussions sur les priorités et les enjeux futurs.

Nos relations amicales avec nos interlocuteurs nous permettent de nous impliquer activement dans les

événements liés à la présidence belge du Conseil. Cela traduit aussi notre volonté de jouer un rôle central dans le dialogue européen.

 

À propos du Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes :

Le Comité d’avis fédéral chargé des questions européennes est une institution belge clé dédiée à la coordination et à l’évaluation des politiques européennes. Composé de membres du Parlement fédéral belge, il joue un rôle essentiel en fournissant des avis éclairés sur les questions européennes cruciales. Le Comité assure une représentation solide des intérêts belges dans les débats de l’Union européenne, contribuant ainsi à façonner les politiques qui auront un impact direct sur les citoyens.

À propos de la COSAC :

La COSAC, ou Conférence des organes spécialisés dans les affaires de l’Union européenne, est une plateforme unique de coopération interparlementaire européenne. Elle réunit des délégations de parlements nationaux des États membres de l’UE, ainsi que des représentants du Parlement européen. La COSAC facilite le dialogue entre ces organes spécialisés, permettant un échange d’idées et d’informations essentiel pour renforcer la dimension parlementaire de l’intégration européenne.

 

À propos de la Présidence Belge du Conseil de l’Union européenne :

La Présidence belge du Conseil de l’Union européenne est une période de six mois pendant laquelle la Belgique assume la présidence tournante du Conseil de l’UE. Cette présidence offre à la Belgique l’occasion de jouer un rôle moteur dans l’élaboration des politiques et des priorités de l’UE. La Belgique travaille en étroite collaboration avec les autres États membres pour faire progresser les dossiers européens, faciliter les compromis et promouvoir une coopération fructueuse au sein de l’Union. Le programme de la Présidence belge est axé sur des questions clés telles que la transition verte, la numérisation, la sécurité, et la relance économique post-pandémique.

 

Une opposition fondée : pourquoi le Groupe MR vote contre la proposition de résolution sur la clause de l’européenne la plus favorisée

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, lle Groupe MR à voter contre la proposition de résolution visant à introduire la clause de l’européenne la plus favorisée.

Selon notre analyse, cette proposition apparaît comme teintée d’utopie et constitue un catalogue de bonnes intentions dépourvu de données chiffrées pour étayer ses développements.

Elle néglige également les différentes réalités politiques, économiques et sociales de chaque État-membre, en imposant une « clause de l’européenne la plus favorisée » sans évaluer les conséquences potentielles de manière approfondie.

Par ailleurs, la proposition vise à uniformiser des politiques actuellement relevant de la compétence des États membres, sans considérer l’impact budgétaire colossal et la non-comparabilité des systèmes nationaux. Le Groupe MR insiste sur l’importance d’appréhender chaque loi en faveur de l’égalité entre hommes et femmes dans le contexte global d’un système national.

Ce texte, initialement introduit en 2007, suscite des réserves persistantes. Les travaux d’auditions ont renforcé notre position, avec des expertes en droit européen soulignant la faible faisabilité, le déni du principe de subsidiarité, et la complexité de l’harmonisation des standards.

En conclusion, le Groupe MR a voté contre cette proposition de résolution.

Une réflexion approfondie sur la proposition de résolution concernant les droits des personnes âgées

Lors de la séance plénière du vendredi 22 décembre, la proposition de résolution visant à l’adoption d’une convention internationale relative aux droits des personnes âgées a été voté.

C’est le sénateur Gregor Freches qui fut l’intervenant principal.

Des Défis importants à reconnaître

Il est indéniable que les personnes âgées font face à des défis spécifiques dans notre société et à travers le monde. La protection de leurs droits est une question cruciale qui mérite toute notre attention. Toutefois, notre groupe tient à soulever quelques points de réflexion concernant le texte en question.

Une protection universelle existe déjà

Selon nos observations et notre examen de la problématique, les faiblesses dans le respect des droits des personnes âgées ne sont pas nécessairement de nature normative. Le corpus d’instruments de droit international des droits humains dont nous disposons offre déjà une protection universelle, incluant les droits des personnes âgées.

Explorer les solutions existantes

Plutôt que d’adopter un nouveau traité, notre groupe propose d’explorer les possibilités offertes par les traités existants et les mécanismes ad hoc de suivi déjà en place. Les conventions en vigueur fournissent un cadre solide pour la protection des droits humains, y compris ceux des personnes âgées.

Une approche pragmatique

Le Groupe MR soutient la position de la Belgique au sein du Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement des Nations Unies. Plutôt que de créer de nouveaux accords, nous encourageons une utilisation plus efficace des instruments existants en matière de droits de l’homme.

Des amendements proposés, mais non adoptés

En commission, le groupe MR a déposé cinq amendements pour refléter cette vision réaliste et pragmatique. Malheureusement, ces amendements n’ont pas reçu un soutien suffisant, et le texte n’a pas subi les modifications que nous estimions nécessaires.

L’abstention en signe de prudence

En conclusion, bien que reconnaissant l’importance de protéger les droits des personnes âgées, le Groupe MR a choisi de s’abstenir lors du vote sur cette proposition. Nous croyons fermement en l’exploration approfondie et optimale des solutions existantes avant de nous engager dans de nouveaux accords internationaux.

 

Un engagement fort contre la Drépanocytose : le Groupe MR soutient la proposition de résolution

Lors de la plénière du 22 décembre, le sénateur Philippe Dodrimont est monté à la tribune pour défendre un sujet qui mérite toute notre attention : la drépanocytose.

Cette maladie génétique, souvent méconnue du grand public, impacte la vie de milliers de personnes en Belgique et dans le monde.

La première étape vers la compréhension de cette maladie est de reconnaître son existence. La drépanocytose, deuxième maladie génétique mondiale après la mucoviscidose, ne doit plus rester dans l’ombre. Notre sénateur a souligné son caractère chronique, lourd, et souvent invisible, nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire.

Le Groupe MR exprime son plein soutien à cette proposition de résolution, et ce, pour plusieurs raisons cruciales :

  1. Sensibilisation et Information : En sortant la drépanocytose de l’ombre, nous contribuons à sensibiliser et informer la population sur cette réalité parfois méconnue.
  2. Accompagnement et Prise en Charge : La résolution vise à mettre en place des politiques cohérentes pour accompagner efficacement les patients, reconnaissant les impacts significatifs de la maladie sur tous les aspects de leur vie.
  3. Récolte de Données : Une surveillance exhaustive de l’évolution de la maladie est essentielle. La proposition sollicite une récolte de données afin d’adapter les actions au mieux.
  4. Approche Préventive : En incluant le dépistage à la naissance, la résolution adopte une approche préventive cruciale pour contenir la propagation de la maladie.

La drépanocytose ne devrait plus être une menace qui pèse sur la vie quotidienne de tant de personnes. En unissant nos forces, en intensifiant nos efforts, nous pouvons contribuer à alléger le fardeau de ceux qui luttent contre cette maladie.

Chaque personne touchée mérite notre soutien, et il est de notre devoir d’œuvrer vers un avenir où la drépanocytose ne représente plus un obstacle à la vie épanouissante de tant d’individus.