« Société intelligente » : opportunités, potentialités et risques

Le Sénat vient de commencer à travailler sur un nouveau rapport d’information. Son thème ? La « société intelligente » numérique. Un sujet, l’intelligence artificielle, qui touche au quotidien de chacun qui va rythmer les prochaines séances de la commission des Affaires institutionnelles.

Intelligence artificielle. Deux mots qui influent toujours davantage sur le quotidien. Les illustrations de cette réalité sont nombreuses, qu’il s’agisse des smart cities, de la domotique, des compteurs énergétiques, des voitures autonomes… et d’un nombre grandissant d’objets connectés.

Cette I.A. et le développement des nouvelles technologies présentent heureusement des avantages : outre les opportunités et potentialités économiques, il est désormais possible de gagner du temps et/ou de l’efficacité dans moult aspects de la vie en société, e la rendre plus agréable, de renforcer la sécurité…

A l’inverse, des risques potentiels et un certain nombre de défis sont également à prendre en compte : le respect de la vie privée, les impacts sur l’environnement, la (cyber-)sécurité, la garantie de l’inclusivité numérique au sein de la société, les conséquences sur le droit du travail, la responsabilité civile des robots… D’où le rapport d’information sur lequel le Sénat va travailler durant les semaines et mois à venir par le biais de sa commission des Affaires institutionnelles, présidée par Christine Defraigne.

Le thème exact du futur document ? « La nécessaire collaboration entre l’Etat fédéral et les entités fédérées en ce qui concerne les retombées, les opportunités, les potentialités et les risques de la « société intelligente » numérique ».

Son objectif ? « Examiner la manière dont l’Etat fédéral et entités fédérées doivent collaborer afin de tirer profit du potentiel et des opportunités énormes offertes par cette « société intelligente » tout en minimisant le plus possible les risques associés. »

A noter que ce rapport d’information n’abordera pas les angles déjà pris en compte par le groupe de travail dont s’est dotée la Chambre des représentants et qui est chargé d’examiner l’incidence de l’I.A. Et de la robotisation sur divers domaines de la politique fédérale tels que l’emploi, la politique sociale et fiscale, l’environnement, la compétitivité et la productivité dans un contexte international.

Le Sénat et sa commission des Affaires institutionnelle se penchera donc particulièrement sur des questions davantage transversales nécessitant du même coup une coordination entre les niveaux de pouvoir du pays, à savoir « l’éducation et la recherche, l’apprentissage tout au long de la vie, le marché du travail et l’entrepreneuriat, la vie en société et les dimensions ethiques et globales de l’I.A., y compris la responsabilité des des robots et l’instauration d’un code de conduite pour une coopération saine entre l’homme et la machine ».

Ce travail, il a réellement débuté le vendredi 29 juin par l’exposé des motivation de la demande de rapport et la désignation des rapporteurs. Pour le groupe MR, il s’agira d’Yves Evrard, dont l’intérêt pour les questions technologiques n’est plus à démontrer. La suite, ce seront notamment les auditions de personnes-ressources et d’experts. D’intéressantes séances en perspective !