Le MR s’engage pour le droit à l’autodétermination corporelle et la lutte contre les violences obstétricales

Aujourd’hui, Sabine Laruelle prend la parole avec fermeté pour exprimer l’engagement du groupe MR en faveur du droit à l’autodétermination corporelle et de la lutte contre les violences obstétricales et gynécologues.

La rapporteuse Véronique Durenne a joué un rôle clé dans ce dossier délicat, démontrant une attitude constructive et de compromis tout au long du processus.

Le rapport d’information présenté lors de la séance plénière de ce 2 février met en lumière l’existence de violences gynécologiques et obstétricales en Belgique. Nous avons soutenu les 38 amendements, fruits d’un consensus au sein de la majorité, qui ont amélioré le texte initial sur base des recommandations émises par les gynécologues et obstétriciens du pays.

Véronique Durenne : Les violences gynécologiques et obstétricales en Belgique sont une réalité encore trop peu explorées.  Ce rapport met en lumière une prise de conscience indispensable pour éradiquer ces violences et garantir à chaque femme le respect qu’elle mérite. Notre engagement, c’est de faire de la protection de la femme et de son droit à l’autodétermination une priorité incontestable.

Sabine Laruelle précise : « Nous insistons sur 3 principes fondamentaux : le droit à l’autodétermination de la femme, le consentement éclairé, et la non-discrimination. Je salue le travail conséquent et de qualité réalisé par le Sénat sur ce sujet crucial, soulignant l’importance d’une vigilance continue, de la prévention et de la sensibilisation pour éviter les blessures que ces violences peuvent infliger ».

Le MR reconnaît la nécessité d’une formation et de sensibilisation des acteurs de la santé pour donner un sens concret à ces principes. Cependant, nous insistons sur la qualité de travail des gynécologues et obstétriciens. Nous sommes également conscients de la réalité de terrain.

Nous nous réjouissons des nouvelles modifications apportées au rapport depuis juin dernier, particulièrement en ce qui concerne les pratiques médicales. Ces ajustements, centrés sur la transparence des chiffres et des pratiques, visent à mettre en avant les bonnes pratiques tout en sensibilisant aux conséquences néfastes des violences obstétricales.

Avec un vote positif, nous exprimons notre soutien à un texte qui, malgré ses nuances, vise à protéger la femme et à sensibiliser la société aux réalités souvent minimisées des violences gynécologiques et obstétricales.