La pertinence d’un fonds structurel

Dans une question écrite adressée à la secrétaire d’Etat Elke Sleurs, le Sénateur Jean-Paul Wahl montre son intérêt pour l’épanouissement culturel des personnes précarisées.

C’était en 2003. La mesure fédérale « participation sociale et épanouissement culturel » était mis en place.Son objectif était de favoriser l’intégration des personnes précarisées par le biais d’une participation aux activités sociales, culturelles et sportives, ainsi qu’un accès aux technologies de l’information et de la communication.

C’est par ce rappel que débute la question écrite rédigée par Jean-Paul Wahl. Un texte que le Sénateur a adressé à Elke Sleurs, la secrétaire d’Etat à la Lutte contre la Pauvreté et à l’Egalité des chances (notamment).

Un courrier que Jean-Paul Wahl poursuit en précisant qu’en 2013, ce fonds a été renommé « Fonds pour la participation et l’activation sociale ». L’idée étant in fine de rompre l’isolement par le biais d’activités socialement utiles, soit comme but en soi, soit comme premier pas dans un trajet d’insertion socioprofessionnelle, soit comme premier pas vers une remise au travail rémuné.

Le hic, comme le souligne le chef de groupe MR au Sénat, c’est que « ces subventions ne sont pas structurelles mais doivent être approuvée chaque année par arrêté royal ». Ce qui, concrètement, implique qu’en cas de retard, certains CPAS se voient contraints de reporter des projets, faute de savoir de quels montants ils vont bénéficier, voire même de les annuler par manque de temps pour utiliser l’argent en question.

D’où l’interrogation de Jean-Paul Wahl à la secrétaire d’Etat : « Ne pensez-vous pas qu’il serait opportun de prévoir un fonds structurel pour la participation et l’activation des bénéficiaires du CPAS en lieu et place d’une financement annuel sur la base d’un arrêté royal à approuver chaque année ? »