Du Brexit à la Syrie, avec le Premier ministre

Le Comité d’avis fédéral chargé des Questions européennes s’est réuni ce mercredi. Charles Michel en était l’interlocuteur central. Face à lui, des Députés et Sénateurs, parmi lesquels le chef de groupe MR du Sénat Gaëtan Van Goidsenhoven.

Le Comité d’avis fédéral chargé des Questions européennes avait pour invité, le mercredi 23 octobre, ni plus ni moins que le Premier ministre Charles Michel. L’occasion pour les membres présents, parmi lesquels le chef de groupe MR du Sénat Gaëtan Van Goidsenhoven, d’aborder avec le futur Président du Conseil européen une série de thématiques internationales.

A commencer par le Brexit. Sur ce sujet, Charles Michel s’est voulu clair : bien qu’en affaires courantes, le gouvernement belge s’efforce de défendre les intérêts économiques de la Belgique et ce en étroite collaboration avec les entités fédérées. « Nous nous sommes préparés à toutes les hypothèses, a-t-il précisé. Y compris en cas de Brexit dur. »

La question de l’opération menée par les forces turques en Syrie n’a pas été oubliée. Le Premier ministre a notamment rappelé que l’Union européenne avait suspendu ses exportations d’armes vers la Turquie mais aussi que le cessez-le-feu et l’accord entre la Turquie et la Russie devaient inciter l’Europe à faire preuve de davantage de vigilance dans cette région du monde.

Concernant les Balkans et un éventuel élargissement de l’Union à l’Albanie et la Macédoine du Nord, Charles Michel a précisé que plusieurs pays avaient montré des réticences à la poursuite du processus pour les deux Etats précités. Le rapport relatif aux progrès des deux pays qu’a déposé la Commission européenne a, en effet, été diversement interprété. Bref, de manière générale, le processus d’adhésion pose problème.