Pour un meilleur traitement de la langue allemande

Le Sénateur MR Alexander Miesen a demandé aux membres du gouvernement fédéral comment ils comptaient améliorer l’usage de la langue allemande dans les ministères et organismes qui en dépendent.

La Belgique compte trois langues officielles, ce n’est pas neuf. Reste que si l’allemand est placé sur un même pied que le néerlandais et le français dans la Constitution et de nombreuses lois, il n’en va pas toujours de même dans la vie réelle.

C’est fort de ce constat que le Sénateur germanophone Alexander Miesen s’est adressé à l’ensemble des membres du gouvernement fédéral par le biais d’une série de questions écrites.

Le citoyen de Büllingen y pointe que « dans la pratique, l’allemand ne bénéficie pas d’un traitement équitable ». Et de pointer la traduction des textes de loi (qui accuse encore et toujours du retard), les sites Internet des autorités (qui ne sont pas disponibles dans la langue de Goethe), les communications (qui ne sont pas effectuées en allemand)…

La dernière législature a pourtant vu tant que le Sénat que la Chambre des représentants adopter des résolutions sur ce thème. « Le Parlement de la Communauté germanophone a, pour sa part, bien sûr examiné la question en détail et à de multiples reprises », complète Alexander Miesen.

Le Sénateur note que « les chantiers sont nombreux pour atteindre une véritable égalité de traitement en faveur de la langue allemande, non seulement sur le plan législatif mais aussi en particulier au niveau du pouvoir exécutif, par exemple en ce qui concerne les services publics fédéraux ».

D’où l’interrogation précise qu’il a envoyée à chaque ministre et secrétaire d’Etat : quelles démarches concrètes envisagez-vous d’entreprendre avec votre gouvernement, ainsi qu’au sein de votre ministère et des organismes relevant de votre compétence, afin que la langue allemande bénéficie d’un traitement équitable conformément à la Constitution belge ?