Diplomatie et langue allemande

Quelle est l’importance accordée à la langue allemande dans les procédures de sélection pour les carrières diplomatique ? Le Sénateur Alexander Miesen a posé la question à la Vice-première ministre Sophie Wilmès, en charge notamment des Affaires étrangères.

C’était le 20 avril 2019. Le Parlement de la Communauté germanophone adoptait une résolution concernant l’utilisation de la langue allemande au sein de l’Etat fédéral belge. Un texte dont un des points évoquait la création d’un rôle linguistique allemand pour les fonctionnaires fédéraux.

Deux ans plus tard, le Sénateur germanophone Alexander Miesen a désiré faire le point sur l’aspect diplomatique des choses en s’adressant par le biais d’une question écrite à la Vice-première ministre, en charge des Affaires étrangères, Affaires européennes, du Commerce extérieur et des Institutions culturelles fédérales.

« D’après mes informations, la procédure de sélection pour les carrières diplomatiques ne se déroule actuellement qu’en français et en néerlandais, relève Alexander Miesen. En outre, il semble que la maîtrise de la langue allemande ne soit pas citée comme un atout dans le cadre de la procédure de sélection pour les postes au sein du corps diplomatique belge. »

Et le Sénateur de s’attarder sur trois points précis :
1) Dans quelle mesure la maîtrise de la langue allemande est-elle prise en compte dans le cadre d’une procédure de sélection pour une carrière diplomatique ? Les examens concernés sont-ils organisés en allemand ?
2) La maîtrise de la langue allemande est-elle considérée comme un atout pour un candidat ?
3) Combien de Belges germanophones travaillent au sein de la diplomatie belge ?
La réponse de la Vice-première ministre est attendue dans les semaines à venir.