L’économie circulaire face à plusieurs obstacles

Des marchés publics trop stricts, un cadre légal sur les déchets transfrontaliers qui freine leur réutilisation… Autant de difficultés qui ne facilitent pas le développement de l’économie circulaire. Le Sénateur Gaëtan Van Goidsenhoven a questionné le Vice-premier ministre sur cette thématique ô combien importante.

« La dynamisation de l’économie circulaire sera d’une aide précieuse pour la relance de notre système économique. Les avantages sont effectivement légion tant pour les entreprises que pour l’économie au sens large ; un modèle circulaire présentant par exemple le double avantage d’aider les entreprises à être plus compétitives et à réduire ainsi leurs coûts. »

Comme l’exprimait récemment Gaëtan Van Goidsenhoven dans une question écrite adressée à Pierre-Yves Dermagne, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie et du Travail, l’économie circulaire présente un potentiel intéressant à plus d’un titre. Mais, comme le précisait également le courrier du chef de groupe MR au Sénat, tout n’est pas simple lorsqu’il s’agit concrétiser les potentialités de celle-ci.

« Malgré ces apports positifs, l’économie circulaire doit encore et toujours faire face à de nombreux obstacles en Belgique, note Gaëtan Van Goidsenhoven. Parmi ceux-ci, il pourrait être fait mention du fait que certains marchés publics sont encore trop stricts en refusant l’utilisation de matériaux secondaires. Outre cet aspect, il semblerait également que la gestion et le cadre légal concernant les déchets transfrontaliers constituent un frein au développement de l’économie circulaire sur notre territoire. »

C’est au regard de ces informations que le Sénateur MR a interrogé plus précisément le Vice-premier ministre sur des aspects plus précis :

1) Quelle est votre appréciation de la situation dans son ensemble ?
2) Qu’est ce qui est actuellement mis en place en vue de soutenir la recherche et le développement en matière d’économie circulaire ?
3) Quelle est votre position quant au caractère trop strict de certains marchés publics vis-à-vis de l’utilisation de ressources secondaires ? Qu’est-il actuellement prévu afin de remédier à cet obstacle ?
4) Au niveau transfrontalier, quel est l’état des contacts avec nos pays voisins en matière de déchets transfrontaliers ? Quelle vision à court et moyen terme pouvons-nous avoir en ce qui concerne l’utilisation et la transformation de ces déchets ?
5) Quel est l’état actuel de la collaboration entre les Régions et le niveau fédéral en matière de dynamisation et de soutien à l’économie circulaire ? Quelles sont les discussions en cours et pistes à envisager en la matière pour participer activement à la relance de notre économie dans un esprit de fédéralisme coopératif ?

Reste maintenant à attendre la réponse du Vice-premier ministre.