Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines

La journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, c’est un combat de tous les jours. Partout dans le monde. Nous ne pouvons tolérer aucun recul en la matière. Nous souhaitons prévenir et protéger

Le lundi 6 février, la sénatrice MR Véronique Durenne intervenait en Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les femmes et les hommes afin d’échanger avec Veronique Joosten, directrice du département droit humain du SPF Affaires étrangères, et Caroline Joly, conseillère au département relations internationales, Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, autour du rapport 2022 du CEDAW, Committee on the Elimination of Discrimination against Women ou, en français, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes.

Selon le CEDAW « d’immenses progrès sont à signaler dans le cadre juridique de la Belgique, notamment la ratification de la convention l’Organisation internationale du Travail sur les travailleuses et travailleurs domestiques et de la Convention d’Istanbul, avec d’autres progrès réalisés au niveau local pour parvenir à l’égalité entre hommes et femmes. La Belgique est, en outre, exemplaire en matière de lutte contre la traite des êtres humains. Il est aussi positif que le pays applique des mesures temporaires spéciales au sens de l’article 4 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. »

Néanmoins,  « trop de meurtres pour l’honneur et trop de mutilations génitales féminines se commettent encore en Belgique. Des études montrent aussi que les femmes handicapées sont deux fois plus susceptibles de subir des violences et des abus sexuels que les autres femmes. Enfin, les femmes migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile sont gravement touchées par la discrimination raciale, ainsi que par la xénophobie et l’intolérance qui y est associée. »

Dans ce rapport, quelques dizaines de recommandations ont été faites à la Belgique. Par après, la sénatrice Véronique Durenne a participé à un colloque dédié aux mutilations génitales féminines. Ce colloque était organisé en collaboration avec le GAMS (Groupe pour l’Abolition des mutilations sexuelles féminines).