L’espace se conjugue au présent et au futur !

Rien de tel, parfois, que quelques chiffres pour bien comprendre l’importance d’un dossier. En ce qui concerne la pertinence pour un état d’investir dans le domaine spatial, la démonstration est aussi aisée qu’éloquente puisque chaque euro injecté en rapporte six en retombées économiques pour le pays en question.

La Belgique se doit donc d’être partie prenante de l’aventure spatiale.

Et c’est heureusement le cas, comme l’ont notamment illustré les visites auxquelles j’ai pu prendre part ces dernières semaines en assurant la présidence de l’EISC (european interparliamentary space conference), que ce soit au sein des installations de l’ESA à Redu, de l’Eurospace Center de Transinne, des sociétés Imec et Septentrio à Louvain ou encore du Centre spatial de Liège et de l’entreprise Amos, sa voisine. Des journées particulièrement intéressantes et des niveaux d’expertise impressionnants dont il est fait plus large écho dans les pages qui suivent.

Le rôle de la plateforme Espace du Sénat n’en est que plus judicieux. En permettant la rencontre de représentants des mondes politique, industriel et scientifique mais aussi en jouant un rôle actif au sein de l’EISC, ce groupe de travail permet de rappeler combien l’espace est devenu, plus qu’un objet, un sujet qui rythme toujours davantage notre quotidien, parfois même sans que nous en ayons conscience.

Puisse la Belgique continuer à garder son influence en la matière.

Yves Evrard