Alain Destexhe, par le biais d’une double proposition de résolution, entend que le Sénat mais aussi le Parlement bruxellois se penchent sur le problème des microbilles ultrapolluantes qu’on trouve parfois dans les cosmétiques.
Comme l’a relaté La Dernière Heure dans une récente édition, le Sénateur et Député bruxellois Alain Destexhe est préoccupé par la question des microbilles que l’on trouve dans bon nombre de produits cosmétiques.
Le problème n’est pas neuf mais reste trop méconnu : ces minuscules billes de plastique qui se trouvent dans des gels exfoliant, dentifrices, crèmes anti-acné… sont synonymes de catastrophe environnementale. Ne se décomposant pas rapidement, elles finissent dans l’estomac de certains poissons et mollusques et, in fine, dans nos assiettes. Sans parler des populations sous-marines menacées par le même phénomène.
D’où les deux propositions de résolutions qu’Alain Destexhe a décidé de déposer tant au Sénat qu’au Parlement bruxellois. Le Sénateur y explique notamment qu’il faudrait « mettre sur pied une stratégie et fixer une date limite à partir de laquelle les grandes marques de cosmétiques devront avoir réduit puis éliminé la quantité de microbilles contenues dans leurs produits ». Il demande parallèlement aux gouvernements concernés de sensibiliser les consommateurs sur cette problématique, par exemple par le biais d’une application pour smartphones.