Dans une question écrite adressée au vice-Premier ministre, la Sénatrice Valérie De Bue s’était inquiétée de l’attention qui serait accordée à la violence intrafamiliales dans le futur Plan national de sécurité. Jan Jambon vient de lui répondre et se veut rassurant.Le 21 septembre dernier, par le biais d’une question écrite adressée à Jan Jambon, le vice-Premier ministre (en charge de la Sécurité et de l’Intérieur), Valérie De Bue se penchait sur la problématique du futur Plan national de sécurité, attendu prochainement et valable pour quatre années. La Sénatrice pointait que la violence intrafamiliale figurait dans les priorités de la police depuis 2008 et s’inquiétait du fait que ce ne serait apparemment plus le cas dans la nouvelle version.
La Nivelloise rappelait par exemple qu’actuellement, un couple sur huit présente des signes de violences conjugales, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Valérie De Bue complétait son propos par plusieurs arguments lisibles ici.
La réponse de Jan Jambon est parvenue un mois plus tard au Sénat et subséquemment à la Sénatrice aclote. En voici le texte (qui se veut rassurant) dans son intégralité :
« L’honorable membre trouvera ci-après la réponse à ses questions :
Je tiens tout d’abord à souligner qu’il n’est pas envisagé d’assouplir l’approche adoptée à l’encontre de la violence intrafamiliale. Celle-ci fait l’objet d’une circulaire nationale (COL 3 du 1er mars 2006) entrée en vigueur en 2006. Cette circulaire impose à tout service de police constatant des faits de violence intrafamiliale de suivre un « scénario ». En outre, toutes les zones de police ont dû désigner une personne de référence qui s’occupe des dossiers des victimes de ce phénomène. Par conséquent, aucune directive n’a jamais été donnée afin qu’on considère la violence intrafamiliale comme moins importante. Au contraire : la circulaire COL 3 est toujours d’application.
Le nouveau Plan national de sécurité n’a pas encore été rédigé : la police fédérale et la police locale préparent une proposition en concertation avec les partenaires. Dans la mesure où cette proposition n’est pas encore prête, il est tout à fait prématuré de se prononcer à ce sujet. »