Anne Barzin a profité d’une question écrite au ministre Denis Ducarme pour faire le point sur les flexi jobs du gouvernement fédéral
Comment lutter contre les coûts salariaux élevés dans le secteur de l’horeca ? Notamment via les flexi jobs ! Institué via une loi datant du 16 novembre 2015 (et entrée en vigueur le 1er décembre de la même année), ce système propose un statut spécifique pour les travailleurs occasionnels de l’horeca (à savoir ceux qui sont déjà engagés à 4/5 dans un autre emploi relevant d’un autre secteur).
Concrètement, les travailleurs perçoivent alors une rémunération de 9,5 euros de l’heure minimum sur laquelle seule une cotisation spéciale forfaitaire de 25% est prélevée et payée par l’employeur.
Anne Barzin a désiré en savoir davantage sur ce système. Elle s’est donc adressée à Denis Ducarme, le ministre fédéral des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l’Agriculture et de l’Intégration sociale, par le biais d’une question écrite.
La Sénatrice namuroise (et désormais Présidente du Groupe MR au Sénat) n’a pas manqué de rappeler que l’instauration des flexi jobs avait eu un impact sur l’emploi en Belgique : le nombre de travailleurs sous contrat est en effet passé de 11.232 au premier trimestre 2016 à 19.514 au troisième trimestre. Sans parler de la hausse également constatée, dans le même secteur, au niveau des emplois fixes.
Désireuse de connaître l’évolution de l’application de cette mesure, Anne Barzin a posé les questions suivantes au ministre :
Combien compte-t-on de flexi jobs en Belgique depuis la mise en oeuvre de cette mesure ?
Est-il possible de préciser la répartition de ces chiffres dans chaque Région ?
Une analyse a-t-elle été réalisée ou est-elle prévue afin d’expliquer les différences entre Régions ?
Une communication complémentaire de cette mesure est-elle programmée ?
De quel secteur proviennent principalement ces travailleurs ?
La réponse est attendue au plus tard pour le 31 août.