Alain Destexhe et la protection du patrimoine

Dans le monde, moult monuments sont en péril. Les causes sont variées : guerres, pillages, tourisme… Préoccupé par le sujet, le Sénateur MR Alain Destexhe déposera le mois prochain un projet de résolution à l’AG de l’Union Interparlementaire pour lutter contre ce phénomène.

Protéger le patrimoine des conflits armés, des pillages… ou encore du tourisme de masse. Tel est la problématique soulevée par le projet de résolution que le Sénateur MR Alain Destexhe déposera à l’Assemblée générale de l’union interparlementaire, qui se déroulera à Lusaka (Zambie) du 19 au 23 mars.

Concrètement, les causes de détérioration sont nombreuses : outre les trois précitées, il y a également la croissance démographique, l’urbanisation, la mondialisation et le changement climatique. Autant de phénomènes à l’influence néfaste par rapport au patrimoine mondial.

Pour contrer ceux-ci, Alain Destexhe a listé pas moins de trente-six recommandations, édictées dans un texte intitulé « Assurer la protection du patrimoine immatériel de l’humanité contre les destructions et la dégradation ».

Quelques exemples ? Mettre en place des mécanismes afin de traduire systématiquement en justice les auteurs de destructions ou de dégradations intentionnelles du patrimoine et de ériger effectivement ces actes en crimes de guerre (conformément au Statut de Rome). Mais encore instaurer un inventaire du patrimoine national, une régulation du nombre de visiteurs du patrimoine culturel, intégrer la sensibilisation au patrimoine dans les programmes scolaires…

Cet intérêt du Sénateur MR d’Ixelles n’est pas neuf. En octobre 2015, déjà, il avait présenté à Genève une notre préliminaire dans laquelle il développait chacun de ses défis. Quelques mois plus tard, c’est donc avec des réponses qu’il se rendra en Zambie. Un travail qu’il a par ailleurs mené en collaboration avec son homologue de la N-VA Pol Van den Driessche.

Les deux Sénateurs espèrent qu’une fois adoptée, cette proposition de résolution se matérialisera dans l’ordre juridique interne des 166 Etats auxquels ces recommandations s’adressent et que, subséquemment, une réponse commune pourra être apportée à ces défis qui menacent notre patrimoine et, par conséquent, notre identité.