Pour une Belgique qui vit, qui fonctionne de manière efficace, pleine d’avenir !

Gaëtan Van Goidsenhoven a signé, au nom du MR, le Pacte pour la Belgique proposé par l’asbl BPlus. Un document aux objectifs constructifs qui a été paraphé par des représentants de plusieurs partis francophones et néerlandophones.

« Un signal de confiance entre les Communautés qui constituent la Belgique ». C’est ainsi que l’asbl BPlus perçoit et présente le Pacte pour la Belgique qu’elle a soumis à la signature de plusieurs partis francophones et néerlandophones, ce 17 décembre.

Le Mouvement Réformateur était, pour sa part, représenté par le Sénateur (et chef de groupe) Gaëtan Van Goidsenhoven. Logique quand on connaît le rôle d’espace de dialogue entre entités fédérées de la Haute Assemblée mais aussi les travaux qu’elle mène actuellement sur le renouveau démocratique et la participation citoyenne.

« Nous nous associons avec plaisir à cette initiative, a notamment déclaré Gaëtan Van Goidsenhoven, au nom du MR. Il est toujours bon de rappeler que la Belgique est un beau projet. Si, à l’instar d’autres pays, elle connaît parfois quelques difficultés, elle a surtout construit un véritable modèle de vie. »

Et le Sénateur anderlechtois de préciser ses pensées : « Il faut veiller à ce que la Belgique soit efficace et efficiente. Ceux qui veulent la diviser prennent garde de dévoiler les conséquences d’une éventuelle scission… Ce qui nous rassemble est beaucoup plus fort que nos divergences. Sans nier les spécificités des uns et des autres, comment peut-on croire qu’en fragmentant les compétences, on puisse être à la hauteur ? »

Le fameux pacte ? Il est résumé par la phrase « Nous voulons une Belgique qui vit, qui fonctionne de manière efficace, pleine d’avenir ». Plusieurs principes y sont détaillés. Chaque parti signataire s’est déclaré en accord avec ceux-ci et s’est engagé à les poursuivre.

« En tant que pays réunissant trois Communautés linguistiques et différentes cultures, la Belgique est un atout et en même temps une opportunité, note le document. Elle ne doit pas être la proie du nationalisme ni de la xénophobie. »

Le leitmotiv suivant rappelle qu’il est « impératif de promouvoir la connaissance et l’apprentissage des autres langues nationales ».

Le Pacte pour la Belgique adhère aux principes du fédéralisme. « Toutefois, la structure de l’Etat doit être simplifiée en vue de plus d’efficacité, y compris financière, au bénéfice de chacun ».

« Une nouvelle réforme de l’Etat devra être équilibrée et ne pourra pas être un pas vers le séparatisme, ni vers le confédéralisme, poursuit le texte de BPlus. Elle devra maintenir la solidarité interpersonnelle. »

Concernant la répartition des compétences entre l’Etat, les Communautés et les Régions, elle « doit servir l’intérêt de l’ensemble de la population » ; la refédéralisation de certaines matières n’étant pas un tabou.

« La structure de l’Etat doit être pensée dans une perspective à long terme et non en fonction des intérêts partisans du moment, continue le Pacte. La collaboration entre les collectivités doit être renforcée. »

Last but not least, « l’autorité fédérale doit recevoir les moyens d’agir dans l’intérêt commun lorsqu’il s’avère que les entités fédérées ne sont pas capables de le faire à cause d’une divergence d’intérêts ».